Ben Arfa a pardonné à Al-Khelaïfi

Une nouvelle fois questionné sur son expérience malheureuse au PSG, Hatem Ben Arfa assure ne plus ne plus en vouloir au club de la capitale et à son président.

Hatem Ben Arfa est un homme en paix. S’il n’a encore rien décidé concernant son avenir, lui qui est de nouveau en fin de contrat, un an après son arrivée au Stade Rennais, le milieu de terrain breton n’est plus habité par la rancœur. C’est ce qu’il a tout du moins assuré au rappeur Disiz dans le cadre d’un podcast diffusé par L’Equipe.

La victoire décrochée face au PSG en finale de la Coupe de France a sans doute aidé, mais l’ancien Lyonnais n’en veut même plus à Nasser Al-Khelaïfi, le président parisien. L’échange entre les deux hommes au Stade de France et ses propos revanchards à l’issue de la rencontre sembleraient prouver le contraire mais il n’en serait rien.

“Ça m’a fait comprendre plein de choses de la vie. La plus importante est que dans toute épreuve, il faut garder son estime parce que personne ne va te la donner. Garder son estime et à un moment donné, l’extérieur va refléter ce que tu as à l’intérieur. C’est ce que je voulais faire passer comme message. Ce n’est pas un message de haine, a-t-il ainsi expliqué. J’ai pardonné ce qui s’est passé. Ce n’est même pas que je lui ai pardonné, c’est que je me suis pardonné à moi-même.”

Pour autant, HBA n’est pas masochiste et son expérience aidant, le natif de Clamart ne signerait plus au PSG si c’était à refaire. “Je suis content de l’avoir fait, parce que ça m’a apporté beaucoup humainement. Par contre, si j’avais l’expérience d’aujourd’hui, je n’y aurais pas été, j’aurais été à Séville, parce que ça s’est joué entre les deux, a-t-il ainsi assuré. Mais je suis content de l’avoir fait, parce que j’aurais pas eu ce que j’ai aujourd’hui intérieurement.”

HBA n’en jette pas moins un regard amer sur le monde du football. “Le football a voulu me détruire. Il a voulu vraiment me détruire”, a-t-il en effet affirmé, regrettant d’avoir dû aller “dans des choses codifiées”, perdant alors sa liberté. Une liberté qui lui est chère.

Source: sports

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