Une victime sur quatre de la traite des êtres humains en Europe est mineure, selon un rapport

Un rapport de « Save the Children » a révélé qu’une victime sur quatre de la traite des êtres humains en Europe est mineure. Un tel rapport a été partagé le 27 juillet à l’occasion de la Journée internationale contre la traite des êtres humains, rapporte SchengenVisaInfo.com.

Selon les données, un quart des 14 000 cas déjà recensés concernent des mineurs, qui sont majoritairement piégés dans des réseaux de prostitution. En outre, le rapport dénonce l’augmentation du nombre de victimes à haut risque en Italie.

ANSA explique que le nombre de victimes mineures reste élevé car la traite des êtres humains en Europe génère des revenus d’environ 29,4 millions, ce qui suggère que c’est la principale raison pour laquelle les mineurs continuent d’être victimes de la traite.

De plus, le même révèle qu’un total de 1 911 cas ont été traités en Italie en 2021 par les systèmes anti-traite.
En ce qui concerne les données pour l’Italie seule, il a été démontré que les formes d’exploitation les plus courantes dans le pays étaient l’exploitation sexuelle et l’exploitation par le travail. Les victimes étaient majoritairement âgées de 18 à 25 ans. Cependant, il a été expliqué qu’il y avait aussi des personnes qui n’avaient pas encore 17 ans.

Selon ANSA, le plus grand nombre de personnes exploitées provenaient du Nigeria, du Pakistan, du Maroc, de la Gambie et de la Côte d’Ivoire. Le rapport a révélé que 65,6 % des nationalités exploitées venaient du Nigéria, 4,5 % du Pakistan, 2,6 % du Maroc, 2,5 % de la Gambie et 2,3 % de la Côte d’Ivoire.

Il a été signalé qu’ils ont particulièrement augmenté pour la Gambie et Côte d’Ivoire au cours des deux dernières années. « Save the Children » note qu’environ 130 femmes et jeunes filles de Côte d’Ivoire, ainsi que leurs enfants mineurs, sont enregistrés et pris en charge par le système italien de lutte contre la traite.

En plus de ce qui précède, il a été indiqué que les organisations criminelles impliquées dans la traite des êtres humains ont déjà été habituées aux restrictions de mobilité transnationales du coronavirus, ce qui signifie qu’elles ne sont plus affectées par les restrictions imposées pour arrêter la propagation du virus.

La Cour européenne des droits de l’homme a déclaré que le migrant mineur subi des traitements inhumains et dégradants et est placé dans un refuge pour adultes alors qu’il  informe les autorités italiennes de son âge.

 

Source: intellivoire

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