Mairie de la Commune II : Le personnel sans salaire depuis 4 mois

Du lundi 6 juillet jusqu’au vendredi 10 juillet , les agents de la mairie de la commune II étaient à l’arrêt de travail pour cause de 4 mois sans salaire après un préavis de grève déposé le 19 juin passé.

Une semaine blanche. Telle est la situation vécue à la mairie de la commune II pour cause de grève de 5 jours, soit du lundi 6 juillet au vendredi 10 juillet 2020.

Le principal motif de cette grève reste le non payement des salaires des personnels depuis le mois d’Avril dernier. Contacté par nos soins sur l’affaire, le secrétaire général du comité SYNTRAC (Syndicat National des Travailleurs des Collectivités du Mali) de la mairie de la Commune II, Zoumana SISSOKO nous a fait savoir que lors de leur assemblée générale du 18 juin 2020, le Comité SYNTRAC avait décidé de déposer un préavis de grève qui a été aussitôt fait le lendemain 19. « Puisqu’il n y a pas eu satisfaction, notamment le  payement de nos salaires depuis le mois d’Avril. A noter que les agents de la mairie de la Commune II n’ont pas perçu leurs salaires depuis presque 4 moi » a-t-il affirmé.

Le risque, dit M. SISSOKO, d’aller à quatre mois sans être payé est imminent. « Mais après plusieurs tentatives et plusieurs démarches infructueuses, finalement, nous avons dit ‘’Trop c’est Trop’’ on n’en a peut plus, les travailleurs ont décidé à l’unanimité d’aller en grève de 5 jours » explique M. SISSOKO.

Il renchérit qu’ils sont dans cette situation depuis plus de deux ans et qu’à chaque quatre mois qu’on les paye deux mois. Le Segal SISSOKO insistera que la situation est intenable en demandant aux autorités maliennes d’avoir pitié d’eux.

A noter qu’en vertu des principes de la décentralisation, les charges afférentes à la gestion des personnels des collectivités relèvent des recettes réalisées. Il convient donc d’interpeller les populations de la CII à payer leurs taxes et impôts dont les TDRL pour sortir leurs compatriotes, agents de la mairie, de cette situation.

Par Mariam SISSOKO

Source: Journal le Sursaut-Mali

Suivez-nous sur Facebook sur