SOTUBA : Arrestation de ‘‘Bessébatigui’’ ou le cauchemar des prostituées

Après avoir semé la terreur ces dernières années au quartier Sotuba en commune I, Kassim Kane a été arrêté en fin mai par les limiers du 16ème arrondissement. Avec un grand mystère sur sa personnalité, ce braqueur de carrière avait un pseudo connu de tous : ‘‘Bessébatigui’’ ou l’homme avec la machette.

 

C’est la machette qui était la principale arme que Kassim Kane employait lors de ses opérations au quartier Sotuba, sa seule zone d’intervention, on peut bien le dire. Cambrioleur et braqueur de talent, il avait pour principales cibles les travailleuses de la nuit.

Le cauchemar des prostituées

Agile dans ses opérations malgré ses 33 ans, les travailleuses de la nuit habitant au quartier Sotuba, ont presque toutes été victimes de ‘‘Bessébatigui’’, soit dans les rues où à leur domicile. Celles qui ont été averties ont pris des précautions en louant les services d’un Escort : ‘‘Par crainte de ne pas faire les frais de ‘‘Bessébatigui’’, une prostituée me demandait chaque soir de l’accompagner à son domicile’’, nous confie un jeune homme.

En clair, ‘‘Bessébatigui’’ opérait généralement tard la nuit au moment où les travailleuses de la nuit n’étaient plus de services dans les maquis. La plupart d’entre elles étaient braquées dès le départ du taxi qui les déposait au bord de la route ou devant leur domicile. D’autres avaient aussi la surprise de voir Karim Kane installé dans leur salon à les attendre pour les dépouiller gentiment de toute leur recette. Et après le braquage inutile de crier : ‘‘Il s’en va comme un éclair, plus rapide que Usailt Bolt’’, nous indique-t-on.

Trahi par son téléphone portable

Toute chose a une fin, dit-on. Le dernier fait d’armes de Karim Kane ayant occasionnant son arrestation est celui du cambriolage d’une famille au quartier Sotuba. Opérant toujours en solo, ‘‘Bessébatigui’’ a été réveiller tous les membres de la famille oubliant un seul qui dormait, un homme. Et au moment où il procédait au dépouillement, ce dernier se réveilla.  kassim Kane seul et n’étant pas assez armé qu’avec sa machette,  ne pouvait que s’enfuir. Avant de partir, il avait déjà dans les mains le téléphone de marque IPhone d’une fille de la famille.  En s’enfuyant aussi, le petit téléphone de ‘‘Bessébatigui’’ est tombé sur les lieux. Malédiction.

Voleur de talent, Kassim Kane ne laissait visiblement pas de trace, aucune. Le téléphone qu’il a perdu lors de l’opération n’avait de tout son contenu qu’un seul appel en absence non enregistré.  Nonobstant, la police du 16ème arrondissement après avoir été saisi, parvint à mettre ensuite la main sur celui qui a émis l’appel en absence. Ce dernier ne pouvait que dire qui est le propriétaire du téléphone.  ‘‘Bessébatigui’’ sera cueilli. Visiblement il ne savait pas où il avait exactement perdu le téléphone sinon il aurait pris clé des champs, car, à l’absence de l’appel maqué, il pouvait aussi être pisté à partir de la puce dans l’appareil.

Avec un seul pistolet de fabrication artisanale retrouvé dans sa chambre de célibat, tout laisse à croire que tous les butins de Kassim Kane étaient mis dans l’immédiat sur le marché noir après opération. Son receleur a été aussi arrêté.

La Sirène

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