Bêtise estudiantine au campus de Badalabougou : Le Dg du CENOU siffle la fin de la récréation

Trois pistolets automatiques de fabrication artisanaledes machettesdes chaines en ferdes sacs contenants des munitionsdes marteaux, des gourdins, des bars de fer, des bérets, des lames rasoirs… C’est l’arsenal qui a été saisi hier mardi 12 février 2020, au campus de BadalabougouAprès une descente musclée du directeur Général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) le Colonel Major Ousmane DEMBELE, avec l’appui de la police nationale. De quoi s’agit-il ?

En effet à chaque renouvellement du bureau de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEM) des différentes facultés, qui brasse énormément d’argent. Les étudiants sont prêts à tout pour positionner leur candidat, et cela par la violence.  Pour la simple raison qu’être un responsable syndical sur le campus confère des avantages comme la gestion des parkings et les dortoirs, qui représente un vrai pactole par mois.

Sentant donc le danger qui planait sur le campus de Badalabougou le directeur Général du CENOU, a compris qu’il fallait vite prendre le taureau par les cornes pour éviter  le pire. Le Colonel Major Ousmane Dembélé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en homme averti à fait une descente surprise au campus en compagnie des forces de sécurité ce 12 février 2020. Cette descente fut salutaire, car après avoir passé au peigne fin les dortoirs des étudiants, c’est une véritable poudrière que le directeur général du Cenou et sa délégation ont découvert, comme cité plus haut.

Descente salutaire du DG du CENOU, sinon les jours à venir auraient été comme l’année dernière, le théâtre de violentes échauffourées, à coups de machettes et autres objets contondants. Dans un lieu d’acquisition et de transmission de connaissance  comme l’université, la paix doit régner afin que chaque partie puisse atteindre ses objectifs. C’est la vision du Dg du Cenou.
Raison pour laquelle, pour une véritable politique de prévention de la violence en milieu universitaire, il veut tout d’abord mettre fin à l’impunité. C’est à dire assumer ses décisions et être proactives. Le double langage ne fera que favoriser la violence. Une culture de non-violence est possible dans nos universités et cela dépend d’une responsabilité individuelle et collective, soutiendra-t-il.
Le Colonel Major Ousmane Dembélé veut œuvrer pour un campus paisible, pour le bonheur des étudiants et des parents.

Bon vent au DG du Centre national des œuvres universitaires, dans sa nouvelle mission qui est d’assainir l’écurie d’Augias !

Paul Y. N’GUESSAN 

Source: Bamakonews

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