Ebola–Côte-d’Ivoire : admise en soin, la jeune guinéenne pourrait n’avoir « pas eu la maladie »

Après quelques semaines de bouleversement sanitaire, la Côte d’Ivoire sort de la liste des pays à virus Ebola. La patiente hospitalisée pourrait n’avoir « pas eu la maladie ».

La Côte d’Ivoire ne fait plus partie de la liste des pays à virus Ebola. La ressortissante guinéenne qui avait été déclarée positive, le 14 août dernier, à la fièvre hémorragique Ebola, est enfin testée négative, après plusieurs semaines d’admission dans des structures sanitaires.

Plus de 140 contacts

« Avec les nouveaux résultats obtenus par le laboratoire à Lyon, l’OMS estime que la patiente n’a pas eu la maladie à virus Ebola », indique l’Organisation mondiale de la santé dans un communiqué du 31 août 2021. Toutefois, de « plus amples analyses sur la cause de sa maladie sont en cours ».

Selon les précisions du ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, « [la] patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur, soient revenus négatifs ». Ces analyses ont été confortées par celles de l’Institut Pasteur de Lyon, en France.

À part cette patiente qui avait inscrit la Côte d’Ivoire dans la liste des pays à Ebola, « [aucune] autre personne n’a présenté des symptômes de la maladie ni n’a été testée positive à Ebola ». Pourtant, plus de 140 contacts ont été listés en Guinée et en Côte d’Ivoire, communique l’Organisation mondiale de la Santé.

Une batterie de mesures

Le gouvernement ivoirien pense que la limitation de la propagation de cette épidémie est due aux mesures de ripostes prises dès les premières heures de l’apparition de la maladie. Les actions de santé publique comme la surveillance, la prise en charge des cas, la vaccination des personnes à risque, la prévention et le contrôle des infections dans les structures de santé et en communauté, etc… sont autant de batteries de mesures, qui auraient permis de contrer cette épidémie.

Le ministère en charge de la santé indique toutefois que l’apparition de ce premier cas a permis à la Côte d’Ivoire « de tester son système national de préparation et réponse à une épidémie ».

Chiencoro

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