Mohamed Ibrahim Yattara : « Je suis le premier candidat officiel à la prochaine présidentielle »

Le Président du mouvement politique En route », Mohamed Ibrahim Yattara, nous parle de sa candidature à l’élection présidentielle de 2022, de la transition en cours ainsi que de la relecture de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger.

 

Vous avez lancé le mouvement En route. Comment peut-on le définir et quel est son but ?

Le mouvement En route est un mouvement politique qui a pour principal objectif d’inspirer et d’encourager la participation des jeunes à la vie politique et publique pour un développement durable au Mali. En route est né en janvier 2018 dans la région de Tombouctou. Aujourd’hui, il est implanté à travers tout le Mali et même à l’étranger. Nous avions mené énormément d’initiatives, dont des formations en leadership politique à l’endroit des jeunes. Le mouvement a également participé aux élections législatives du 29 mars 2020 dans la circonscription électorale de Tombouctou, avec un programme ayant pour ambition principale de replacer Tombouctou sur la scène internationale.

En 2019, vous avez été candidat aux législatives dans la région de Tombouctou, sans succès, et pourtant vous projetez de briguer la magistrature suprême lors de la prochaine présidentielle…

Le 25 février 2021, j’ai annoncé officiellement ma candidature à l’élection présidentielle du Mali. J’ai les mêmes chances que tous les autres candidats. Je suis en tout cas le premier à avoir annoncé officiellement sa candidature, avec un programme qui vise à replacer le Mali dans le concert des Nations. Aujourd’hui, nous sommes aussi dans une dynamique de nouvelle refondation du Mali. Notre programme se décline en cinq axes : réaménager le territoire, protéger la Nation, repenser la gouvernance, attirer l’émergence, renforcer le panafricanisme et le multilatéralisme. Avec le soutien de la jeunesse, j’ai encore plus de chances, peut-être beaucoup plus que les autres candidats.

Quel est votre regard sur la transition en cours ?

Je pense qu’il faut soutenir cette transition pour les neuf mois qu’il nous reste, et ce en  rapport aux quatre priorités du chef de l’État, notamment le renforcement de la sécurité, la révision de l’Accord issu du processus d’Alger, la révision de la Constitution et l’organisation des élections conformément aux dates prévues dans la Charte de la transition.

Tous les citoyens du Mali doivent se mettre en transition pour l’accompagner jusqu’à son terme, le 27 février 2022. Elle doit surtout réussir les réformes politiques et institutionnelles notamment revoir la Charte des partis politiques, créer l’organe unique de gestion des élections er réviser la Loi électorale.

Yehiya Boré

Source : Journal du Mali

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