Le blues de Me Tapo..

Je crois que le brillantissime avocat Me Kassoum Tapo semble toujours éprouver ce petit pincement au cœur de constater au sein de nos prétoires que la relève n’est pas assurée, qu’il reste encore du chemin à faire, lorsqu’il se voit toujours obligé-à longueur de procès- de donner des cours élémentaires de droit à nos praticiens officiant dans nos cours et tribunaux.

 

Le procès de Issa Kaou Djim a encore été une occasion (pourtant pas si rêvée que çà pour Me Tapo), qui n’a plus rien à prouver, de se lancer dans une plaidoirie éblouissante devant un public séduit et épaté par la verve et le talent de celui que l’on appelle gentiment « Me Tapo » président du MOREMA,ce mouvement inspiré de la philosophie du roi Gheso( Benin) poursuit sa belle randonnée politique à travers les grandes villes du pays.

Que faut-il attendre d’une formation universitaire et scientifique ou la lecture est quasiment absente du programme scolaire depuis la base. C’est tout simplement consternant et humiliant pour un système éducatif qui était pourtant cité parmi les meilleurs du Continent africain aux premières heures de notre indépendance..

Le bourreau est-il un assassin ?Tel est le sujet de Droit donné aux candidats pour le concours d’entrée à la fonction publique.Tenez-vous bien : “Tu sais pourquoi j’ai échoué, c’est parce que c’était la première fois que j’entendais le mot « bourreau »me confiât une diplômée de la faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako( FSJP). C’est vous dire..

B. CAMARA

Source : Le Phénix

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