Issa Kaou Djim, leader du CASI

C’est le début de la descente aux enfers pour Issa Kaou Djim, leader de l’ACRT. Eparpillés dans la capitale et à l’intérieur du pays, ses clubs de soutien viennent de le lâcher. Les uns après les autres, ils lui retirent leur soutien. Avant de le vouer aux gémonies. De Bamako à Sikasso, en passant par Nioro du Sahel tous les leaders de ses clubs de soutien appelés CASI sont unanimes : ils veulent plus entendre parler de celui qu’ils considéraient comme leur leader.

« Nous nous désolidarisons, désormais, d’Issa Kaou Djim. Et toutes les actions qu’il posera ne nous engage », disent-ils en chœur. C’était, samedi dernier, à la faveur de leur démission collective, annoncée à l’issue de leur point de presse.
Auparavant, lors de sa dernière visite en France, Issa Kaou Djim avait été mal accueilli par la diaspora malienne qui l’avait accusé de tous les péchés d’Israël. Notamment, ses fourberies sur la scène politique nationale.

Mohamed El Heïba

Source : Canard Déchainé

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