Conférence de haut niveau sur la lutte contre la corruption

Du 26 au 28 février 2020 dans un hôtel de la capitale malienne, l’Office Centrale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) et l’organisation des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) coorganisent une rencontre internationale. Elle a pour objectif la vulgarisation des mécanismes internationaux de lutte contre la corruption.

Créée en septembre 2015 par ordonnance présidentielle, l’OCLEI qui est l’organe central de lutte contre la corruption au Mali comme son nom l’indique, a présenté en janvier son premier rapport annuel. Dans ledit rapport, de nombreuses avancées dans la lutte contre la corruption ont été mentionnées notamment dans le domaine qui concerne les déclarations de biens.

Dans l’optique d’être encore plus efficace et de faire connaître ses activités et ses moyens d’actions sur le plan national et international, l’office dirigé par M. Moumouni Guindo (Chevalier de l’ordre national depuis trois ans) organisera, en collaboration avec l’ONUDC, une conférence internationale de haut niveau à Bamako. La rencontre d’échange durera trois jours et réunira de nombreuses institutions internationales évoluant dans le même secteur. Celles ayant déjà confirmé leur présence sont : le HALCIA (Niger), ANLC (Guinée Conakry), Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (Benin), ACC (Sierra Leone), HALPUCIA (Togo), OFNAC (Sénégal), HABG (Côte d’Ivoire), ASCE-LC (Burkina Faso), EFCC (Nigéria), GACC (Ghana), LACC (Libéria), CCUAC (Burkina), un représentent de l’Université de Laval (Qébec) , INPPLC (Maroc), ICAC (Ile Maurice), ACA (Egypte, INTERPOL, Ombudsman (Rwanda), BIANCO (Madagascar) et Accountability lab.

Les différents participants vont échanger et communiquer essentiellement au tour des thèmes tels que : les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux de lutte contre la corruption pour faire  un état des lieux ; l’élaboration de stratégies sur le plan national pour cette lutte ; les forces et faiblesses du cadre juridique et institutionnel malien dans le domaine de l’enrichissement illicite; la prévention avec l’implication de la société civile ou encore les bonnes pratiques en matière de déclaration de biens et beaucoup d’autres.

À travers cette conférence, le Mali compte, non seulement, tirer des leçons des succès réalisés dans d’autres pays, mais aussi, avoir une idée des obstacles pour mieux les affronter et les franchir sur le long chemin de la lutte contre l’enrichissement Illicite.

S.Guindo, stagiaire

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