Choguel Maïga, premier ministre : « la France doit respecter le mali et les maliens. Car, désormais, rien ne sera comme avant ! »

Réagissant aux sanctions prises à son encontre par la CEDEAO et l’UEMOA, soutenus la France, le Mali a dénoncé, le 11 janvier dernier, le viol de son espace aérien par un avion militaire français venant d’Abidjan, le 11 janvier dernier. Sans autorisation. Et décide d’annuler ses accords militaires avec la France.

 

Cette décision tombe au moment où, le gouvernement malien vient d’annoncer à la France que toute autre violation de son espace aérien – après celle du 11 janvier dernier- exposerait le contrevenant à des sanctions sévères.
Dans sa dernière intervention, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta menacerait de « frappes » tout avion qui violerait » l’espace aérien malien.
Les relations, entre la France et le Mali, sont tendues depuis le coup d’Etat militaire qui a balayé L’ex-colonel à la retraite Bah N’Daw et son ex-Premier ministre, Moctar Ouane. Mis « hors de leurs prérogatives », ils étaient placés en résidence surveillée jusqu’à leur
libération intervenue, récemment.
Depuis, la France avait menacé de retirer ses troupes, dans le cadre d’une restructuration de l’opération Barkhane. Tour à tour, les camps de Barkhane de Tessalit, de Gao, Kidal et Tombouctou ont été évacués.
Quelques jours plus tard, les soldats russes- environ plusieurs centaines – occupent les positions françaises. Avec que plus de 499 autres soldats ne leur emboitent le pas.
En fin de compte, le gouvernement malien décide de mettre fin aux accords de coopération militaire avec le Mali. Nombreux sont les pays francophones d’Afrique qui menacent, les jours à venir, d’emboiter le pas au Mali. C’est la fin de la « Françafrique ». Ou presque.

Oumar Babi 

Source : Canard Déchainé

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