Ces allusions de Dahirou Dembélé qui tancent Moussa Diawara

Lors de l’interprétation du Gouvernement sur les questions de défense et de sécurité, la semaine dernière à l’hémicycle, le ministre de la Défense s’est illustré en véritable militaire malien. Sans tabous et sans langue de bois, avec lui c’est une Grande Muette débridée qui a fait face aux députés qui n’en demandaient pas moins également, en dépit de la sensibilité des questions abordées.

Le ministre des Anciens Combattants ne s’est pas contenté des sujets qui gênent. Il a aussi effleuré ceux qui fâchent, en parlant notamment de l’impact du train de vie de la population sur le moral et l’engagement des troupes sur le front. L’allusion n’est certainement pas tombée dans une oreille de sourd. Et pour cause, elle revoie au scandaleux dîner anniversaire trop fastueux que le chef de la Sécurité d’Etat s’est offert l’année dernière à l’occasion de son demi-siècle de vie sur terre. Pourvu que les insinuations de Dahirou Dembelé n’aient à leur tour un impact sur la convivialité nécessaire au plus haut sommet de la hiérarchie militaire.
La désinformation à la Mariko sur l’accord de défenseLe député Oumar Mariko, président de Sadi, a repris du service comme chaque fois lorsque l’armée malienne et le système défensif du pays occupent le devant de la scène. On ne l’a pas aperçu à la récente interpellation du gouvernement à l’hémicycle mais l’ancien Secrétaire général de l’AEEM n’en est guère moins actif sur le sujet. Sur les réseaux sociaux notamment où il s’en prend aux pouvoirs et à toute la République pour la présence de l’armée française au Mali. Il se suffira de corriger cette anomalie pour que SADI et son président cheminent avec le régime IBK, quitte à faire l’impasse sur tous les autres points de discorde, laisse-t-il entendre dans une récente sortie largement diffusée sur les réseaux. Ce faisant, le député élu à Kolondiéba ne renonce pas à son arme favorite : la désinformation. La présence française est ainsi présentée dans son propos comme étant soutenue par un Accord de défense que le Mali a consenti depuis la Transition dans le sillage de la libération de Konna. Or il n’a jamais été question d’Accord de défense même avec IBK. Il s’agit d’un simple accord de coopération militaire jusqu’ici resté en travers de la gorge de l’ancienne métropole.

Source: Le Témoin

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