Affaire IKM: d’épiphénomène à phénomène

Le président de la Transition, Assimi GOITA a abrogé le décret de nomination des membres du CNT en ce qui concerne Issa Kaou N’DJIM, 4e vice-président de l’organe législatif aussitôt libéré par le Tribunal de la Commune IV. Cette décision est justifiée par des membres de la présidence de la République du Mali pour lui permettre de se mettre à la disposition de la justice. Car, le Parquet de la commune IV l’accuse de tenir tenu des ‘’propos subversifs’’ via les réseaux sociaux.

Si la décision est bien accueillie par certains, elle est la preuve de l’abus des nouvelles autorités dans la gestion du pays, estiment d’autres. Aussi, elle prouve que les membres du gouvernement et ceux du CNT ne sont pas libres dans leurs actions et interventions. Cette façon de gouverner, alertent de nombreux internautes, est le signe que nous ne sommes plus loin d’une gestion dictatoriale qui n’approuve pas de voix discordante. À ce rythme, ce sera la fin de la liberté d’expression, d’opinion.
Ceux qui applaudissent la décision estiment que IKN mérite amplement ce qui est en train de lui arriver. Après les agitations dans les rues, il devrait mesurer la portée de sa place au CNT pour agit en conséquence. C’est le sujet de votre Facebookan du jour.

Sambou Sissoko : à ce rythme, même le décret de nomination de Malick Diaw risque d’être abrogé au cas où il refuse d’obéir au ROI Assimi Goïta.

Sekou Madani Traore : Issa Kaou Djim KO mort de sa belle Arrogance. Seulement, c’est un non-événement. Quand on donne l’occasion à des parvenus et opportunistes, c’est ce que ça donne. Plus jamais ça. Merci à tous les patriotes convaincus et panafricains engagés. Mes respects aux nouvelles autorités. Pour un Mali totalement nettoyé.

Mamadou Ismael Konaté : ce décret expose son auteur à la censure du juge administratif, met en avant sa super puissance dans la nomination et la radiation des hommes au pouvoir, met enfin en évidence un usage très personnalisé de la règle de droit au Mali.

Aly Diakite : je n’ai aucun état d’âme pour Kaou Djim. Mais, comme je l’ai toujours dit, la manière dont cette Transition est gérée doit inquiéter tout Malien qui sait lire entre les lignes.

Alassane Sidibe : il est temps que Assimi s’occupe des ennemis de l’intérieur avant de passer à la vraie refondation.

Boubacar Souley Sidibe : je salue cette décision d’abrogation de son décret de nomination. Mais, je trouve qu’il y a erreur sur le prénom que je demande au président de corriger pour éviter des contestations. Il s’appelle Issa Kaou Djim au lieu de Kaou Djim.

Chouaibou Bah : le Mali est foutu maintenant. Donc on nomme qui on veut comme député et on destitue qui on veut. Le Mali est fini.

Demba Coulibaly : Donc, il peut retourner en prison maintenant puisqu’il n’est plus au CNT, rien n’empêche la justice de le poursuivre normalement et on attend un communiqué de l’autre côté pour ne pas dire outrage à…..

Sultan Soltog : si tu es nommé, tu peux être renvoyé par ton chef. C’est pourquoi tous les membres du gouvernement, du CNT et des soutiens à la junte sont obligés d’être sur la même ligne. La graine de la dictature et un jour le chaos.

Amadou Dolo : voilà le début de la fin de bien de flibustiers. Beaucoup de gens vont déchanter dans ce pays. Le tour de bien de langues pendues viendra…

Mahamadou Diarra : donc, il est interdit de dire la vérité ou ton opinion dans ce pays maintenant, sinon tu perds ta place quoi.
Aboubacar Diallo : quand on te dit de contrôler ta langue, c’est pour t’éviter ce genre d’humiliation. Tu peux continuer à aboyer dans les rues maintenant si tu veux, mais sache que ç’a une conséquence lourde. À bon entendeur salut…
Ibrahim Maïga Badié : ah oui ! Maintenant plus d’immunité, tu essaies de casser la révolution au Mali, ils vont t’envoyer à la Mecque jusqu’à la fin de la transition.
Djibril Talla : c’est une grosse erreur et il ne fallait pas. Les militaires vont regretter à jamais. Je condamne fermement.

Source : Info-Matin

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