Brièvement interpellé en France, le vice-président de la BOAD dénonce un « terrorisme judiciaire d’Etat » du Mali

Le Vice-président de la BOAD, Moustapha Ben Barka interpellé brièvement en France a dénoncé un terrorisme d’Etat du Mali.

Moustapha Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) dont le siège est au Togo – et ancien secrétaire de la présidence malienne sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keita, a été interpellé lundi en France avant d’être relâché mardi.

Dans un communiqué, ses avocats ont dénoncé un terrorisme judiciaire d’Etat auquel se livrent les autorités maliennes« . Me Marcel Ceccaldi et Dominique Inchauspé « engagent Interpol », qui avait émis selon eux une notice rouge, « à plus de discernement dans l’exercice de ses fonctions quand l’organisation est sollicitée d’agir par des Etats qui se placent en marge des règles internationales« .

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Selon ces avocats, « l’absence de tout fondement factuel et juridique du mandat d’arrêt, l’atteinte évidente à la liberté individuelle de M. Ben Barka, le caractère arbitraire de cette procédure sont à l’origine de cette main-levée« .

La brève interpellation de M. Ben Barka, ainsi qu’une escalade diplomatique des derniers jours entre Bamako et Abidjan a remis en lumière la situation de plusieurs hommes qui occupaient de hautes responsabilités sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) jusqu’à ce qu’il soit renversé en 2020 par les militaires.

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