En un mot : La bataille de positionnement

Comme il fallait s’y attendre, la bataille de positionnement post-IBK connaît une accélération fulgurante ces jours-ci. Au sein du principal mouvement de contestation de l’ancien régime, les suspicions de trahison fusent de toutes parts. On reproche aux leaders de l’EMK d’avoir élu domicile à Kati aux côtés de la junte. Au même moment, on note des bisbilles entre jeunes et « vieux »  à propos d’une transition civile ou militaire.

 

Ceux qui étaient avec  IBK donnent aussi de la voix, font des propositions et distribuent des bons et mauvais points, caressant ainsi le secret espoir d’être de la future transition politique.

Dans ce duel à distance, les jeunes militaires, tombeurs d’IBK,  tentent de résister aux pressions  du M5-RFP en proclamant unilatéralement leur leader, le colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat. Ce faisant, ils se sont mis entre l’enclume de l’imam et le marteau de la Cédéao, qui a déjà dicté la conduite à suivre.

Pendant ce temps, le peuple trime. Il ignore le sort réservé à l’école, à la reconquête du territoire, à la lutte contre la Covid-19, à la campagne agricole 2020-2021, à l’amélioration des conditions de vie.

Le coup d’Etat était censé ouvrir l’ère d’un Mali nouveau. Apparemment, le compte n’y est pas à cause des égos toujours surdimensionnés.

DAK

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