Journées minières et pétrolières: la 9ème édition en préparation

Les Journées minières et pétrolières du Mali (JMP) tiennent leur 9ème  édition du 16 au 18 novembre 2021.  Le Mali regorge de ressources minières et après 3 décennies d’exploitation industrielle, l’impact reste encore attendu sur le développement en termes d’infrastructures ou d’autres investissements surtout dans les zones minières. Ces journées sont donc l’occasion d’attirer l’attention sur ces potentialités afin d’augmenter l’impact du secteur dans l’économie et assurer le  développement des chaînes de valeur.

 

L’évènement organisé tous les 2 ans depuis 2005 aura lieu cette année au CICB.  L’objet étant de promouvoir le secteur minier et pétrolier du Mali. Présenter ses potentialités et échanger avec tous les acteurs,  afin d’évoquer sa contribution à l’économie nationale et parler de l’avenir. Il s’agit aussi de  s’interroger sur les problématiques afin d’aboutir à un secteur minier qui profite à l’Etat et sa population.

Le thème du « développement du contenu local, enjeux perspectives, et rôle de l’Etat », se justifie par la volonté d’avoir « une intégration pleine des entreprises nationales dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive », explique madame Diarra Binta Traoré, conseillère technique au ministère des Mines, de l’énergie et de l’eau et présidente de la commission d’organisation des JMP.

Avec une contribution estimée à plus de 400 milliards de FCFA à l’économie nationale qui peut être améliorée et cela avec les entreprises nationales, fournisseurs. C’est en tout cas la vision des autorités en charge des mines.

Au delà du thème, les 3 journées seront consacrées à une foire exposition des sociétés minières, des fournisseurs locaux et entreprises nationales avec environ 79 stands. Plus de 300 à 400 délégués prendront part aux conférences débat qui seront animées au cours de 11 sessions dont un  panel de haut niveau animé par des ministres maliens et d’ailleurs. Plusieurs pays dont le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger et le Gabon sont attendus.

Un salon de partenariat permettra également à des investisseurs étrangers d’être en lien avec les entreprises nationales détentrices de permis mais souvent limitées par manque de fonds afin de  les aider à aller au bout de leurs activités de recherche et d’exploration.

 Fatoumata Maguiraga

Source : Journal du Mali

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