Mali : Washington ordonne à son personnel non essentiel de quitter le pays après plusieurs attaques

Le pays enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d’État militaires en 2020 et 2021. Cette semaine pas moins de 11 attaques y ont été dénombrées.

Les États-Unis ont ordonné à leurs employés non essentiels et à leurs familles de quitter le Mali «en raison du risque accru d’attaques terroristes dans les zones fréquentées par les étrangers».

Dans un communiqué vendredi, le département d’État américain souligne que l’ambassade des États-Unis «continue d’avoir une capacité limitée à fournir une aide d’urgence aux citoyens américains au Mali». «Des groupes armés et terroristes continuent de planifier des enlèvements et des attentats au Mali» et peuvent prendre pour cible «les boîtes de nuit, les hôtels, les restaurants, les lieux de culte, les missions diplomatiques internationales et d’autres lieux fréquentés par les Occidentaux», selon le texte.

Le Mali, pays enclavé au cœur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d’État militaires en 2020 et 2021. La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire depuis le déclenchement, en 2012, d’insurrections indépendantistes et d’actions jihadistes sanglantes dans le Nord.

Mercredi, au moins 15 soldats maliens et trois civils ont été tués dans trois attaques coordonnées et attribuées à des «terroristes», ce qui porte à 11 le nombre d’attaques en moins d’une semaine au Mali.

lefigaro

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