L’écrivain Burkinabè Adama Amade SIGUIRE : Toutes mes admirations aux dirigeants maliens.

« Si vous vous rappelez, je faisais partie de ceux qui étaient pessimistes quand Assami Goïta et ses hommes prenaient le pouvoir au Mali. Et j’avais donné mes raisons.

 

Je ne crois pas trop au pouvoir des militaires, car dans l’ordre des choses, les militaires sont formés pour faire la guerre et non pas pour diriger la nation. Oui, c’est une conception trop classique qui manque souvent de réalisme. Mais, il ressort aussi que dans de nombreux pays africains, les régimes militaires ont semé le désordre.

J’étais pourtant convaincu d’une chose : la démocratie a échoué en Afrique. Et il n’y a aucun espoir avec les régimes dits démocratiques parce que les régimes dits démocratiques ne sont pas installés par les Africains.

Ils sont installés par des puissances extérieures. Et dans son œuvre Le Prince, Machiavel dit que tout prince qui compte plus sur l’extérieur pour maintenir son pouvoir verra une succession de crises internes dans son État. Et toutes les démocraties africaines sont confrontées à cette réalité.

Le challenger

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