Quand des putschistes tirent profit de l’Onu

Le lieutenant-colonel Damiba a pris la parole devant l’Assemblée générale de l’Onu. Ce faisant, il a été présenté comme le chef de l’Etat burkinabè, alors qu’il est venu au pouvoir par les armes. Analyse.

 

Le lieutenant-colonel Damiba a pris la parole devant l’Assemblée générale de l’Onu, en fin de semaine dernière. Le président de la transition au Burkina Faso est aussi le meneur du putsch qui a renversé le régime de Roch Marc Christian Kaboré.

Un coup d’Etat qu’il a reconnu “illégal” mais qualifié de “nécessaire et indispensable” face à “l’insécurité grandissante et à la désintégration progressive de l’Etat”. Malgré son accaparement du pouvoir par la violence, le lieutenant-colonel Damiba a été présenté à la tribune comme “le chef de l’Etat burkinabè”.

Le professeur Mamadou Diouf dirige l’institut d’Etudes africaines à l’Université de Columbia de New York.

Au micro de Sandrine Blanchard, il revient sur les bénéfices que le dirigeant du Burkina Faso pourrait tirer de son intervention à l’Onu.

Source : DW

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