Hamchétou Maïga Ba : «nous étions en mission à Dakar»

L’Essor : Quel souvenir retenez-vous de l’Afrobasket 2007?
Hamchétou Maïga : Les souvenirs de l’Afrobasket 2007 sont beaucoup, mais je dirais la cohésion et la combativité du groupe. Nous étions en mission et toute l’équipe y croyait ! Pas seulement les joueuses, toute la délégation a apporté sa contribution pour l’acquisition de ce prestigieux trophée. Nous avons fait une préparation très compétitive avec toujours l’objectif en vue. La joie, l’honneur, la fierté et toutes les autres émotions de faire partie de cette équipe Championne de 2007 sont indescriptibles. Cela était un rêve de très longue date qu’ensemble nous poursuivions. L’atteindre avec au top une qualification aux J.O. était immense!


L’Essor : Parlez-nous de votre carrière sportive ?
Hamchétou Maïga : J’ai débuté au Lycée Prosper Kamara avec comme tout 1er entraineur Moussa Kanouté en 88-89. J’ai joué au Djoliba AC mon équipe de cœur de 90-97. Après, j’ai rejoint le Dakar Université Club pour 8 mois et en août 98, je suis allée à Old Dominion University en Virginie. Après mes 4 ans universitaires, j’ai été draftée en WNBA où j’ai évolué 9 ans tout en intermittant avec les saisons Européennes (Espagne- France et République Tchèque). J’ai eu la chance de remporter des trophées tant collectifs qu’individuels. J’ai été sélectionnée en équipe nationale du Mali en 93. Je suis reconnaissante d’avoir eu la chance d’être entraînée par beaucoup de coaches qui m’ont tous apporté un plus tout au long de ma carrière et des joueuses (coéquipières et adversaires) qui m’ont appuyé et poussé à toujours faire mieux.
L’Essor : Que devient Hamchétou Maïga?
Hamchétou Maïga : Je suis mariée et mère de deux enfants. Je suis actuellement dans l’immobilier et l’humanitaire. à travers notre Hamchétou Maïga-Ba Fondation, nous utilisons le basketball comme un vecteur d’éducation et d’inclusion. Nous poussons les jeunes à bien allier leurs études et le basket-ball, à être des citoyens modèles et promouvoir l’inclusion de toutes ces personnes ayant une déficience intellectuelle.
Propos recueillis par
Seïbou S.
KAMISSOKO

Source: Journal l’ Essor-Mali

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