Élection du président de la FEMAFOOT : Vers un nouveau duel entre Bavieux Touré et Salaha Baby

C’est tout sauf une surprise. Hier, les deux poids lourds du football national, Mamoutou Touré «Bavieux» et Salaha Baby ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection du président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), le 29 août prochain. La date limite de dépôt des candidatures était fixée à hier 16h 30 et, selon nos sources, les deux dossiers des deux favoris de l’élection ont été déposés peu avant midi.

 

Les mêmes sources précisent que ce sont les représentants de Bavieux Touré et Salaha Baby qui sont venus déposer les dossiers au secrétariat général de la FEMAFOOT. Un nouveau duel se profile donc à l’horizon entre les deux «finalistes» de la dernière élection qui s’était terminée en queue de poisson, plongeant, ainsi, le football malien dans la plus grave crise de son histoire.
Mais Bavieux Touré et Salaha Baby ne sont pas les seuls à avoir fait acte de candidature. Selon nos informations, trois autres candidatures ont été déposées, hier au secrétariat général de la FEMAFOOT, à savoir celles de notre confrère Alassane Souleymane qui postule pour la deuxième fois, Mamadou Makadji et Soumaïla Coulibaly. Alassane Souleymane a confirmé sa candidature, en faisant une déclaration au sortir du bureau du secrétaire général de la FEMAFOOT, mais nous n’avons pu avoir la confirmation pour les deux autres candidats, que sont l’ancien international, Soumaïla Coulibaly et l’opérateur économique, Mamadou Makadji.
Un autre nom circulait sur les réseaux sociaux il y a quelques jours : celui de Jeamille Bittar, opérateur économique de son état et ancien président de la Fédération malienne d’athlétisme (FMA).
Le dépôt des candidatures terminé, la prochaine étape sera l’examen desdits dossiers par une commission. C’est cette commission qui aura la lourde responsabilité de trancher, c’est-à-dire, valider ou invalider les candidatures.
Pour le moment, rien n’est donc joué pour les candidats qui doivent le verdict de la commission pour connaître leur sort. Autrement dit, le dernier mot revient à cette commission mais, d’ores et déjà, on peut parier que des candidats seront recalés, comme lors de l’élection avortée de 2017. Cela est d’autant plus plausible, que les nouveaux textes adoptés par la fédération stipulent, entre autres, que chaque candidature doit être parrainée par au moins trois membres du fédéral, que les candidats produisent un curriculum vitae, portant mention d’un rôle actif joué dans le football au sein d’un organe membre de la FEMAFOOT et ce, pendant au moins trois ans au cours des dix dernières années précédent le dépôt de la candidature. Ce n’est pas tout, chaque candidat doit également déposer une liste complète des membres de son bureau, avec indication du poste occupé par chaque membre.

Souleymane B. TOUNKARA

L’Essor

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