Coupe d’Afrique des Nations Total Gabon 2017: Que du regret pour le Mali

Pour leur retour après sept ans d’absence, les Pharaons ont voulu montrer au début qu’il n’avait rien perdu de leur qualité de jeu balle à terre. Une rare fluidité, un enchaînement souvent millimétré. C’était agréable à voir mais l’orage grondait et Hector Cuper et sa troupe n’avaient rien vu venir.

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Dès la quatrième minute, l’attaquant Marwan Mohsen sollicitait le gardien malien Oumar Sissoko pour ce qui restera une des très rares occasions égyptiennes de la partie. Dix minutes plus tard, sur un centre de Moussa Marega, un sacré costaud, Lassana Coulibaly trouvait sur sa trajectoire un El Shenawi au réflexe étonnant. Les Maliens avaient entamé une séquence de rouleau compresseur. Enorme. Une cavalcade qui emportait tous les rouges sur leur passage. Irrésistible mais improductif.
Marega, Sako, ça jaillissait de toutes parts. Et le ballon n’arrivait pas à rentrer dans la cage d’Ahmed El Shenawi qui, blessé, quittera rapidement la pelouse de Port-Gentil, avant de céder sa place à Monsieur Essam El Hadary, 44 ans et 2 jours, plus vieux joueur africain d’une Coupe d’Afrique des Nations. Rouleau compresseur, tsunami, chacun trouvera sa référence. On enregistrera une seule réaction, après une petite merveille de contrôle de Mohamed Salah, hélas assez peu visible pendant la rencontre, et une reprise de Mohamed Elneny au-dessus de la transversale.
On restera jusqu’à la fin de la première période le but malien. Il ne pouvait pas ne pas venir. Et pourtant, il n’est pas venu.
A la mi-temps, on se demandait, si les Aigles allaient pouvoir tenir leur tempo infernal pendant la seconde moitié de la rencontre ; On eut très vite la réponse. Elle était négative. Le jeu se calmait mais les Egyptiens n’arrivaient pas à en profiter. Ils avaient fait illusion au début en tripotant le ballon mais ils s’étaient enfermés dans une position d’infériorité. Ce match aurait mérité des buts. C’est l’Egypte qui l’aurait marqué sans une intervention déterminante, à bout portant, du gardien Sissoko face à Ahmed Fathi servi royalement par Trezeguet.
A l’arrivée après le nul sans but, un frustré, le Mali, et un bienheureux, l’Egypte.
Questions : le Mali n’a-t-il pas trop présumé de ses forces en attaquant d’entrée dans une compétition qui s’annonce difficile ? L’Egypte où l’on a peu vu Salah et Elneny, ses deux têtes d’affiche, sont-ils capables de retrouver le football qui les rendait irrésistibles ?
Un début de réponse samedi prochain avec Mali – Ghana et Egypte – Ouganda.
Par JUNIOR

Source: Le Credo

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