Championnat national de basket-ball : Le Djoliba crée la sensation

Le Djoliba a été sacré champion du Mali, dans la catégorie féminine du basket-ball, dimanche 22 juillet, au Palais des sports Salamatou Maïga, à l’ACI 2000. Les Djolibistes  ont dominé le Stade malien (72-60) au compte de la 5è et dernière journée du play-offs du championnat national. Avant la dernière journée, les deux formations étaient à égalité parfaite : 2-2. Ainsi, le calcul était simple : le vainqueur de la 5è journée devra décrocher en même temps le titre de sacré champion du Mali. Ainsi, en remportant la journée ultime (72-60), l’ailière Djénéba N’Diaye et ses partenaires s’imposent au finish 3-2 devant le Stade malien, pourtant renforcé par l’arrivée des deux internationaux seniors, Kankou Coulibaly et Mariam Coulibaly. Les Dames du Djoliba ont ainsi décroché leur 5è titre consécutif de championnes.

A la fin de la rencontre, l’entraîneur djolibiste, Laurent Cabfeler, a exprimé sa fierté et remercié ses joueurs. « J’ai un immense sentiment de fierté. On n’était pas favoris cette année, comme on l’a dit et répété depuis le début de la saison, ça devrait être une saison de transition, on a intégré beaucoup de jeunes joueuses, on a aussi deux jeunes joueuses qui nous manquent. Nous avons joué les play-offs avec 10 joueuses », a-t-il indiqué.

Pour l’entraîneur du Stade malien, Kaba Koné, l’échec de son équipe peut se résumer au relâchement de ces joueuses pendant le dernier quart temps. « Nous avons bien débuté la rencontre. Pendant les trois premier-quart temps, nous avons pu imposer notre jeu à l’adversaire, mais lors du dernier les filles ont relâché et c’est toujours comme ça pendant toutes les défaites qu’on a eu lors de ces play-off. «C’est vraiment décevant», a conclu Kaba Issa Koné. Sur le tableau masculin, l’USFAS et le Stade malien étaient également à égalité parfaite : 2-2. Dimanche, la 5è journée était décisive et a tourné à l’avantage de l’USFAS (60-57). Les Militaires se succèdent ainsi à eux-mêmes au palmarès de la compétition.

Source: Le Témoin

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