60è Edition de la finale de la coupe du Mali : Le Stade malien de Bamako vole la victoire à Binga FC

Le Stade malien de Bamako était incontestablement favori dans ce duel contre l’invité surprise de la finale de cette 60è édition de la coupe du Mali, Binga FC. Malmené dans le jeu, c’est pourtant le Stade malien de Bamako qui s’empare du trophée en moins de six minutes, dans le temps règlementaire et les arrêts de jeu, comme par miracle !

 

 

C’est déjà arrivé en football, le renversement de situation comme au basket, en quelques minutes : le cas du match Manchester City contre le Bayern de Munich en ligue des champions en 1994. Mais c’est dans le jeu que l’issu du match a basculé en faveur des Manichéens. Ce qui s’est passé le dimanche 27 juin, au stade Modibo Kéïta, sous le parrainage du président de la Transition, Colonel Assimi Goïta et en présence du ministre des sports, Mossa Ag Attaher et de nombreux invités de marques, sous l’égide du bureau fédéral de la Femafoot, sort quelque peu de l’ordinaire.

Le grandissime favori, le Stade malien de Bamako a été pris de vitesse et à la gorge, 87 mn de jeu, 0-2 en faveur de la surprenante équipe de D2, Binga FC. Les poulains de Diané étaient à cours de solutions. Ils avaient tout essayé : la vitesse de Demba Diallo, la technique de Mamaye Coulibaly et l’offensif alterné de la droite à la gauche. Sans succès. Les jeunes loups de Binga FC, tombeurs des Hippopotames du Djoliba en voulaient la tête des Caïmans du Stade malien de Bamako. Ils ont déjoué presque le jeu technique, chatoyant et offensif du Stade malien de Bamako en gagnant deux duels sur trois et densifiant leur entre jeu. Pourtant, deux buts survenus depuis la première partie. Sans abandonner le jeu, nonobstant quelques secondes, minutes grignotées par le gardien N’golo Traoré, Binga FC était présent et a même tenté le break par quelques contres éclaires dans les 16,15m du Stade malien de Bamako ; voulant toujours profité des bourdes comme ce fut le cas sur les deux buts.

Et puis, trois coups de sifflet dont deux pour désigner le point de penalty suite, selon l’arbitre Harouna (pourtant récusé dans une lettre adressée à la Femafoot par Binga FC à quelques 72h avant le coup d’envoi soit le 24 juin précisément), de maniement de balle. Une situation, quelque peu litigieuse, frappée de la plus grande des sanctions, le pénalty. Trois coups de pied imparables donnés par le même joueur, Issiaka Samaké. Des sentences libératrices pour les Blancs de Bamako en moins de 6 mn.

Le Stade dont la suprématie sur dame coupe nationale, avec 20 titres, ne méritait pas de gagner de cette façon. Du coup, leur avenir dans la compétition africaine ne révèle rien de rassurant. Mais le football comme le sport en général est à la fois scientifique et illogique. Attendons voir !

Drissa Tiémoko SANGARE

Source: L’Analyste

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