Voleur jusque sur le lit d’hôpital, pis encore…

Chasser le naturel il reviendra au galop, cette assertion sied bien à ce jeune homme d’environ 17 ans. Nous le désignons ici par des initiales, mais les faits qui lui sont reprochés sont bien réels et ne remontent qu’au vendredi 27 avril.

N. K, cet adolescent du quartier de Médina Coura, est admis à l’hôpital du Point G pour blessure grave à l’abdomen. Il vient de prendre un coup de poignard, semble -t-il, lors d’une histoire de partage de butins qui a mal tourné entre lui et ses compères. L’équipe médicale de garde s’affaire à mettre sa vie hors de danger. De la salle de soins du service des urgences, il est transféré au service de rhumatologie pour poursuivre ses soins. Il traine encore le drain placé sur lui pour minimiser les conséquences d’une éventuelle hémorragie interne. Mais de tout cela n’empêche “Aiglon pêcheur” à jouir de sa passion : le vol.

De son lit d’hôpital, il continue à piquer les objets de main d’autres malades avec qui il partage la chambre. Il profite du climat de détresse ambiant dans la chambre pour accomplir sa besogne.

“Il se fait amener le téléphone d’un malade du lit voisin au motif qu’il appartient à son ami. Dès acquisition, le téléphone portable est éteint et caché en lieu sûr (sous le matelas). Le coup a vraisemblablement réussi, mais la baraka n’est pas apparemment pas acquise à sa cause. De bouche à oreille la nouvelle fait le tour de la salle. Avant d’en arriver à une fouille corporelle de tous, une voix indexe le patient. N.K. Faute d’échappatoire, le mis en cause se met à table et avoue le forfait qu’il avait, à lui seul, commis.

Compte tenu de l’état de santé du jeune voleur, la victime et ses parents acceptent de ne pas en faire un scandale mais, prennent le soin d’alerter les autres occupants de la salle ainsi que tous les accompagnants présents. Couvert de honte, le patient-voleur poursuit ses soins la tête baissée.

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