SECURITE ROUTIERE : Le cas Bamako reste une préoccupation

Le rapport final de l’étude pour l’amélioration de la sécurité routière dans le district de Bamako, financé par la Banque africaine de développement,  a été rendu public hier jeudi 7 novembre. Il ressort que la capitale malienne reste, malgré les efforts des autorités, une mauvaise élève en matière de sécurité routière.

Cette étude est initiée par le fait que les accidents de la circulation routière sont les premières causes de mortalité dans les grandes villes africaines. Ce qui fait de l’investissement dans cette étude était une évidence et une urgence. C’est pourquoi la BAD a décidé de financer à hauteur de près de 207 millions de F CFA sur les ressources du fonds fiduciaire coréen,  cette étude sur l’amélioration de la sécurité routière dans le district de Bamako. Elle a permis de faire le point sur les risques d’accident, mais aussi de faire des propositions pour plus de sécurité sur les routes à Bamako car, il ressort de cette étude que Bamako reste un mauvais exemple en matière de sécurité routière au Mali.

En engageant cette étude sur l’amélioration de la sécurité routière dans le district, le ministère des Transports et de la Mobilité urbaine et son partenaire financier, la Banque africaine de développement (Bad), s’étaient fixés des objectifs de faire une analyse approfondie des artères routières pénétrantes et centrales du district de Bamako, de dresser un rapport détaillé sur les risques d’accident et la performance sécuritaire et de proposer des solutions d’améliorations pérennes de la sécurité routière à court, moyen et long terme avec une estimation des coûts de leur mise en œuvre.

La mise en œuvre de ce rapport, qui met à nu les risques d’accidents et les performances sécuritaires. A en croire la responsable-pays Mali de la BAD, Louise Djoussou-Lorng, cela nécessite l’application de certaines recommandations. Il s’agit, entre autres, de la mise en place d’une gouvernance de la sécurité routière dans le district avec des conseillers et des techniciens formés à la sécurité routière pour éclairer les décideurs et conseiller les instances de coordination des actions entre les acteurs publics, privés et associatifs. A cela s’ajoute le développement d’un système d’information performant sur les accidents répondant aux standards définis par l’Anaser, la création d’un observatoire, la mise en place d’une coordination des systèmes de secours et de soins dans la ville de Bamako…

Le choix de Bamako pour mener cette étude est bien justifié pour le ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Ibrahima Abdoul Ly. Il informe que les statistiques d’accidents de circulation routière ces dernière année montrent que le district de Bamako enregistre à lui seul, près de la moitié des victimes, faisant du coup, des accidents de routes la première cause d’engorgement des services d’urgence des hôpitaux. En plus de cela, la capitale malienne regorge la majorité des véhicules motorisés du pays.

Le chef du département des Transports a déploré à cette occasion le mauvais comportement des usagers des routes et le non-respect des règles élémentaires à adopter en conduisant les engins roulants telles que le port du casque, de la ceinture et le respect des panneaux de signalisation,… Lire la suite sur aumali

Youssouf Coulibaly

 

Source: l’indicateur du renouveau

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