Quand le général Salif Traoré surprend en flagrant délit un policier dans la circulation routière

Nous sommes au samedi 2 mars 2018 vers 1 h du matin, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le général de brigade Salif Baba Traore en personne est descendu nuitamment dans la ville de Bamako non pour contrôler les usagers mais bien sûr pour contrôler les agents de la circulation routière.

Seul dans son véhicule de couleur grise foncée, arrivé à un carrefour bondé de policiers, le ministre a passé inaperçu et garer confortablement son véhicule loin des regards et descendre à pied pour se diriger vers les policiers sans qu’on le soupçonne.

Ainsi à sa grande surprise, l’engagé ministre voit de ses propres yeux un policier soutirer de l’argent avec un paisible citoyen pour le laisser partir.

Avant que le policer indélicat ne s’approche de ses compagnons, son ministre l’appel et il s’approche.
Les yeux d’un simple agent dans les yeux de son ministre, la panique fut grande.

Le ministre dit : << Tu m’as reconnu ? >>

Le policier répond : << Oui Mr le ministre ! >>

Le ministre : << Pourquoi vous faites ce genre de comportement contre les usagers ? N’es-tu pas payé >>

Le policer : << Oui Mr le ministre je suis bien payé et je vais plus le reprendre. Ayez pitié de moi Mr le ministre >>

Le ministre : << Est ce que vous êtes au courant qu’avec ces comportements, vous ternissez l’image de toute la police et le travail que nous faisons ? >> << Est-que vous êtes au courant que les autres unités de la police qui n’ont pas de contact avec les civiles ont leurs noms gâtés à cause de vous ? >>

Le policier : << Mr le ministre je vais plus reprendre ayez pitié de moi >>

Furieux, le général a ordonné à un compagnons du policier indélicat de remonter l’information à la hiérarchie policière afin que les sanctions tombent.

C’est ainsi que le malfrat se trouve présentement en prison surtout en cette période de chaleur.

Un signal fort pour l’ensemble des policiers indélicats que le ministre de la sécurité et de la protection civile se trouve partout et nulle part et peut donc surgir à tout moment.

Rendons à César ce qui appartient à César, un mot pour le général Salif Traoré

Source: ALI24

 

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