Promotion des droits et protection des filles travailleuses domestiques à Bamako Educo-Mali sollicite l’appui des journalistes

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet  » Promotion des droits et protection des filles travailleuses domestiques (FTD)  » ou Jigitugu (en Bamanakan), Educo-Mali a organisé une journée d’échange avec les hommes de medias.

Le motif de la rencontre était de renforcer les connaissances des journalistes sur la problématique des filles travailleuses domestiques et de partager le contenu du projet FTD avec les journalistes. L’occasion était aussi bonne de présenter une synthèse du résultat de l’étude du contenu médiatique de la presse écrite et en ligne sur le traitement de l’information concernant les enfants avec un accent particulier sur les filles travailleuses domestiques.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant de la Direction régionale de  la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille (DRPFEF), Abdoulaye Sanogo.

Le projet Jigitugu, a rappelé Ballo Aminata  Koné, est extrait du programme  global  de protection des FTD intitulé :  » programme de promotion des droits, de protection et d’autonomisation des filles travailleuses domestiques en situation de mobilité au Mali « . Selon elle, ledit programme   va contribuer à renforcer la protection  des enfants afin qu’ils puissent jouir de  leur  droit à vivre dans  des environnements sûrs  et protecteurs. Elle poursuit en indiquant que le projet Jigitugu ciblera trois  communes  du District de Bamako, à savoirs les  Communes II, IV et VI, considérées,  d’après Ballo Aminata koné, comme  des grandes poches  d’entrées des filles  domestiques. Les partenaires  de mise en œuvre dudit projet, a fait savoir  Mme Ballo, sont : l’Association de  défense  des droits des aides ménagères  et domestiques (ADDAD) du  Mali, le Bureau national  Catholique de l’Enfance (BNCE), ENDA Mali. Le montant  total du projet est de  726 798 500 FCFA.  Plus de 2 000 filles travailleuses domestiques  de moins  de 15 ans, ou plus, dans  les trois communes d’interventions seront  les cibles directes. Et aussi 600 employeurs, grands logeurs  et leaders  communautaires seront approchés et  recevront des explications  sur le fléau que vivent les filles travailleuses domestiques. S’y ajoutent 120 acteurs des organisations de la société civile et 168 membres  ou acteurs, titulaires d’obligations, seront associés à cette noble cause.

Dans sa présentation de la synthèse  des résultats  de l’étude  du contenu médiatique  de la  presse  écrite et en ligne  sur  le traitement  de  l’information concernant  les  enfants au Mali, Linda Gouthon, a relevé  le faible traitement desdits questions dans les colonnes des journaux.  Elle précisera que la fréquence  de parution  de tout ce qui concerne les enfants dans la presse en cinq ans est de 0,41%.

Elle a  déploré  aussi la non préservation  de  droit à  l’image  des enfants  dans  les journaux. Selon elle, 60% des droits à l’image sont violés et 40% préservés.  » Sur les droits violés et en même temps respectés, elle dit que 45% sont violés et 55% respectés » a-t-elle conclu.

Ramata TEMBELY

Source: l’Indépendant

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