Projet de statut des fonctionnaires de la Police nationale : des avancées notoires

Depuis l’avènement du général Salif Traoré à la tête du département de la Sécurité, que de bonnes nouvelles du côté des forces de sécurité. Un engagement qui se traduit chaque jour par des prouesses des hommes sur le terrain.  Que dire des tenues et des équipements flambants neufs, sinon qu’ils confèrent aux forces de sécurité une allure telle que nous en rêvons.

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De mémoire de Malien, jamais les forces de Sécurité n’ont connu une si grande embellie que ces deux dernières années, qui a vu leur blason redoré dans un contexte sécuritaire aux défis multiples et multiformes. Tous les corps relevant du département de la Sécurité et de la Protection civile ont été visités par la grâce. Une œuvre gigantesque menée par le général Salif Traoré qui, chaque jour qui passe enclenche une petite révolution, bousculant ainsi l’ordre ancien. Des petites idées aux grands effets, comme la carte ‘’ NINA’’ à laquelle a été conférée la même valeur juridique que la carte d’identité nationale pour amoindrir les tracasseries au niveau des contrôles d’identité, le passeport biométrique, un document sécurisé et infalsifiable, ou encore la dotation en moyens roulants et en équipements de tous services de son département. Dans la même foulée, des reformes ont été engagées dans ce secteur très sensible de la sécurité.

Ce faisant, au-delà des primes et indemnités accordées aux fonctionnaires de la Police nationale, qui, du reste, ont considérablement amélioré leurs conditions de vie et de travail, un projet de statut a été élaboré.

Celui-ci apporte certains changements valorisants notamment, le remplacement du corps des inspecteurs par celui des officiers dans le souci d’harmoniser des grades et appellations de la Police nationale du Mali avec ceux des autres services de police de la sous-région qui partagent avec nous le même espace sécuritaire. De même, la suppression du droit de grève dans les services de la Police nationale, sans porter atteinte au droit syndical d’essence constitutionnelle, est également évoquée dans ledit projet de statut. Une disposition qui n’est nullement contraire aux conventions internationales dont celle de 1987 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative à la liberté syndicale. Ainsi, pour des raisons de sureté et de continuité de l’Etat, les fonctionnaires de police ne seront pas admis à observer les mots d’ordre de grève, comme d’ailleurs il en va au Sénégal, aux Etats-Unis et même en France. De réelles avancées dans la construction du pays et dans la prise de conscience collective qui met l’intérêt supérieur de l’Etat au-dessus de toute autre considération.

Vivement donc ce statut au moment où le Mali, en quête de son identité naguère jalousée, est en passe de faire un bond qualitatif dans l’environnement institutionnel qui sied à son plein essor.

Bougouzanga Fofana

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