PLUIES PROVOQUÉES AU MALI : LE PROGRAMME SE POURSUIT NORMALEMENT ET FAIT DES MERVEILLES

La preuve par l’acte à la place du discours est la meilleure illustration. Et oui, comme pour faire sienne l’adage peulh selon lequel: « l’acte vaut mieux que la parole», l’homme d’affaires malien très connu en Afrique et dans la sous-région, Ibrahima Diawara PDG d’IBI GROUP, a décidé de faire un vol de démonstration avec à bord, des journalistes de la presse nationale pour démentir les informations mensongères sur le programme “SANDJI”.
C’est ainsi que ce samedi 08 septembre aux environs de 15h30, une équipe de journalistes dont votre humble serviteur, a pris le vol pour aller voir de près dans les nuages les opérations d’ensemengnement des nuages prévues et demandées à l’avance par les services météorologiques du Mali ce jour.
Pour une première expérience dans les nuages pour certains d’entre nous, l’équipe de journaliste que nous composions a été émerveillée. Nous avons pu constater que la technologie de provoquer les pluies est bien réelle au Mali depuis 2006 sous l’impulsion du Président visionnaireFeu Amadou Toumani Touré et est devenu une propriété du Mali en 2008 suite à un appel d’offre international. Et c’est un jeune opérateur économique malien en la personne de Monsieur Ibrahima Diawara qui a importé la technologie en la nationalisant.
Le partenaire américain qui a effectué les phases essais de 2006 à 2008 à des coûts beaucoup plus chers que ceux de Diawara, a laissé la place à une société nationale après un appel d’offre international âprement discuté. Une fierté nationale. Au fil des ans, Diawara est devenu incontournable dans le domaine au point que le Sénégal, le Bénin et d’autres pays de la sous-région demandent l’expertise malienne. Le Mali est donc un pionnier et un modèle car le programme reste déficitaire dans ces deux pays voisins contrairement au notre.
Selon un rapport des services météorologiques, cette année 2021, de juin au 8 octobre 2021 plus précisément, les deux avions de 09 places exclusivement destinés au programme de pluies provoqués, ont effectué 115 opérations d’ensemensement des nuages à la demande des services techniques compétents réunis en commission pluridisciplinaire. La commission composée des représentants de différents services concernés se réunit chaque 10 jours pour évaluer et programmer les opérations. Elle est donc le grand décideur des opérations.
Ainsi selon un rapport fournit par les services de météorologie du Mali, les opérations de pluies provoqués ont pu apporter une augmentation considérable de la pluviométrie à hauteur de 10 à 45% par régions. Mais il faut reconnaître que sans les nuages, il n’y a pas la possibilité d’ensemenser. Cependant les périodes de soudure pluviométriques du Mali ont disparues depuis que le programme fut institutionnalisé.
Pour arriver à cette belle prouesse, Malian Aero Company d’Ibrahim Diawara emploie aujourd’hui plus de 45 agents dont des experts, des pilotes, des techniciens d’opérations de plusieurs nationalités dont nombreux maliens.
Nous sommes étonnés de voir la campagne de dénigrement en cours à travers certains médias contre le programme et son partenaire malien. Nous avons la ferme conviction que c’est une malice pour tenter de discréditer l’homme d’affaires Diawara qui a décidé de se lancer dans la politique avec une sortie grandiose dans le cercle de Nioro du Sahel. Sinon comment comprendre que malgré qu’aucun service de contrôle technique ou financier n’ait épinglé le programme, la désinformation continue !
En politique, tous les coups sont permis. Seulement, nous devons chercher à préserver notre nation qui a d’autres defi que ces querelles personnelles entre certains élites pour leurs intérêts égoïstes. Cette technologie devenue malienne est notre fierté nationale et a un bel avenir devant nous car nous pensons que d’ATT à IBK, passant par cette transition, le programme de pluies provoqués résistera au querelles politiciennes au regard de son intérêt public et ses apports auprès des paysans.
Passager du vol spécial de démonstration,
Seydou Oumar Traoré, journaliste.
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