PLAN GLOBAL DE SORTIE DE LA CRISE POLITIQUE ET SÉCURITAIRE PROPOSÉ PAR SEYDOU OUMAR TRAORÉ

Pour permettre aux Mali de se reprendre et préparer sa stabilité, il est nécessaire l’adoption d’un Plan de sortie de crise avec les différentes parties. Ce plan pourrait être négocié par le Cadre de Médiation Nationale.

POUR LA GESTION DU POUVOIR :

– Ibrahim Boubacar Keita, élu par le peuple, reste en fonction jusqu’à la fin de son mandat constitutionnel en 2023

POUR LE GOUVERNEMENT :
– un premier ministre consensuel est nommé pour un an.

Le consensus autour de sa nomination se déroulera avec Un Cadre de Veille composé à cet effet comme suit:
+ 3 représentants de la majorité présidentielle
+ 3 représentant du M5.RFP constituant la nouvelle opposition
+ 3 représentant de la société civile (CNSC, HCI, Eglises)
+ 1 représentant des familles fondatrices
+ 1 représentant de la Magistrature
+ 3 représentant pour les centrales syndicales (UNTM, CSTM, CDTM)
Ce qui fera un total de 13 membres représentatifs des sensibilités nationales. (Vous pouvez me compléter)

– Un gouvernement d’Union Nationale est mise en place pour une durée de 12 mois composée des représentants de la nouvelle opposition, de majoritaire, de la société civile et des syndicats respectant la taille de 25 membres définie par le DNI. Il sera chargé de la mise en œuvre des recommandations du DNI qui englobe l’ensemble des préoccupations des frondeurs et de l’état notamment, la lutte contre la corruption, la refondation de l’école, la mise en œuvre des recommandations pertinentes pour la sécurité et la paix, la relecture de l’accord d’Alger, le plan de protection et de promotion sociale pour les couches vulnérables, les réformes institutionnelles et constitutionnelles, les élections législatives anticipées, etc…

POUR LA COUR CONSTITUTIONNELLE ET L’ASSEMBLÉE NATIONALE

– le cadre de Méditation demandera à chacun des membres de la cour constitutionnelle sa démission. Une nouvelle cour constitutionnelle sera mise en place par l’ancien schéma (constitution) en attendant la révision constitutionnelle et la réforme de l’institution.

– la dissolution entière de l’assemblée nationale dans le délai constitutionnel (un an) après consultations des députés et avis du cadre de Méditation et de veille sera effective en mai 2021

– l’organisation de nouvelles élections législatives en Mars 2021 devant siéger jusqu’en 2026 (5 ans). A défaut, le cadre de Veille représentatif des sensibilités de la nation formera pour une durée d’un an, une assemblée constituante jusqu’en 2023 où des élections couplées peuvent advenir.

POUR LA SÉCURITÉ ET LA PAIX

– Des Hauts Commissariat pour la paix et la sécurité sont installés dans les parties du pays avec des personnalités pour la conduite des différentes missions. Ils sont désignés par le cadre de veille et travailleront avec les hauts représentants du chef de l’état :

+ Pour le Nord : Haut Commissaire pour la sécurité et la paix: Oumarou Ag Mohamed Ibrahim, il rendra directement compte au Représentant du Chef de l’état Ousmane Issoufi Maiga

+ Pour le centre: Haut Commissaire pour la sécurité et la paix: Imam Mahamoud Dicko, Représentant du chef de l’état : Général Amadou Toumani Touré.

+ Pour le Sud: Haut commissaire pour la sécurité et la paix: Dr Choguel Kokalla Maiga, Représentant du chef de l’état : Général Moussa Traoré.

Mots clés : IBK reste, un PM consensuel, Un Gouvernement d’union, la constitution est respectée, la nouvelle cour constitutionnelle installée, des Hauts Commissaires et représentants du chef de l’état nommés, une feuille de route qui sera évaluée, etc…

L’avantage serait que nous éviterons à notre pays déjà meurtris, un ban de sang, une crise économique aigüe et un risque sécuritaire énorme pouvant tout emporter.

Seydou Oumar Traoré, journaliste.

Source : Koulouba.com
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