Organe De Gestion Des Élections : Le SYNAC Et Le SYLMAT Appellent Leurs Membres À S’abstenir

Face à la volonté des autorités de la transition de mettre en place un Organe unique de gestion des élections, le Syndicat autonome des Administrateurs civils (SYNAC) et le Syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (SYLMAT) appellent leurs militants à s’abstenir de toute collaboration active et passive dans les activités en lien avec les élections.

 

C’est ce qui ressort de la déclaration conjointe, signée des deux syndicats de représentants de l’Etat, relevant du ministère de l’Administration territoriale, chargée de l’organisation des élections au Mali.

En effet, les deux organisations syndicales rassurent l’opinion publique de l’absence totale et parfaite de tout sentiment de frustration de la part des représentants de l’Etat par rapport à toute réforme allant dans le sens des aspirations légitimes du peuple malien, dont ils sont partie entièrement intégrante : « « Sans préjuger de la forme et du contenu de cet organe, nous attirons l’attention des autorités nationales à ne pas mêler les représentants de l’Etat de près ou de loin dans la préparation ou l’organisation, la tenue et le suivi des différents scrutins, en raison de la justification ou des motivations de la mise en place de cet organe de gestion des élections par les accusations contre le ministère de l’Administration territoriale et les représentants de l’Etat de partialité, de tricherie, de fraude, de falsification, etc. », précise la déclaration.

De même, les responsables SYNAC et le SYLTMAT « prennent acte et se réjouissent immodérément de la volonté politique de création d’un organe de gestion des élections au Mali tendant enfin à leur professionnalisation dans notre pays ».

Par ailleurs, les deux syndicats condamnent les nombreuses accusations portées sur leur corporation dans le cadre de l’organisation des élections. A cet effet, ils sont revenus sur le communiqué conjoint du 29 septembre 2020, en réplique aux sorties récentes accusatrices de l’ex-Président, feu Amadou Toumani Touré, et de l’ancien président de la Transition, Bah N’Daw, concluant en ces termes : « Au demeurant, les CEN SYNAC et SYLTMAT seraient très heureux, pour leur honneur, leur dignité et leur sécurité, de voir affranchis leurs militants, bien qu’aguerris par les nombreuses adversités auxquelles ils font face quotidiennement du lourd fardeau ingrat de l’organisation technique et matérielle des élections ».

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