Marche du 5 juin: l’épreuve de force

2 juin 2018 – 2 juin 2018, à l’appel de la Plateforme pour le changement, les partis politiques de l’opposition républicaine et démocratique, les associations, les candidats déclarés à la présidentielle et les personnalités opposées au régime du président bravent l’interdiction de marche et rassemblent leurs militants place de la République. Entre autres griefs, ils dénoncent les fraudes massives et les bourrages des urnes que le régime est en train de planifier. À la première charge des forces de l’ordre, les uns détalent comme des lapins, les autres à peine flagellés crient au génocide… !

Bon, les temps ont passé ! Laissons à Vegas, ce qui s’est passé à Végas ! Aujourd’hui, la plupart de ceux qui demandaient à cors et à cris le départ de Boua sont en train de se goinfrer à table et de faire la vaisselle à l’image du plus grand pourfendeur d’hier et de sa philharmonique… laissant sur l’asphalte leurs alliés d’hier : les hybrides, pardon les politico-religieux ! Dirigés par, dit-on le très sage, le très éclairé, le très respecté, le très doué, le très brave, la très véridique Imam Asseyid Cheick Mahmoud Dicko, les hybrides ne comptent pas renoncer au projet initial : faire partir IBK et prendre sa place. Pour les besoins de la cause, l’Imam incorpore dans les rangs des Moudjahidines un communiste repenti qui a hérité d’un fantasmagorique Front qui ne sauvegarde que le désespoir, un clandestin perdu à l’ère des réseaux sociaux et quelques activistes endimanchés. La jonction putschiste dénonce la gestion par le pouvoir de la dégradation sécuritaire et des affaires économiques et sociales, ainsi que l’organisation des récentes législatives. Elle appelle à manifester le 5 juin pour réclamer le départ du Président et du gouvernement. Qu’en pensent les Facebookeurs ?

Aboubacrine Assadek Ag Hamahady : La CMAS osera-t-elle oser appliquer la rigueur de la Constitution à tous les corrompus et délinquants financiers, et assassins de l’ère démocratique ? Si oui, je soutiens la marche du 5 mai 2020.

Souleymane Souley Diallo : Dicko n’a pas parlé aux Maliens des millions qu’il reçoit de la part de boubou. Franchement, il n’est pas clair.

Mahamane Traore : Ils ont comploté contre Boubèye pour le faire partir de la Primature sans motif. Parce qu’il les a fermé le robinet, leur avoir était coupé. Donc, c’est devenu une habitude chez ces gens qui ne songent qu’à leurs propres intérêts, mais c’est la faute d’Ibk qui les a donné trop de liberté. On ne voit ça dans aucun pays de la sous-région. Trop c’est trop, si vous êtes capables, faites arrêter la rébellion au lieu de nous fatiguer avec vos règlements de compte. L’histoire a donné raison à Boubèye. Vous avez eu trop de liberté dans ce pays, mais Dieu est là pour trancher. Le jour du jugement sera très dur pour certains, tout ce que Dieu fait est bon, mais quelqu’un qui refuse d’accepter ça, c’est comme il contredit Dieu.

Daniel Coulibaly : En politique, on s’assume ! 

Une année à peine après sa réélection, vous demandez sa démission, où étiez-vous lors de la campagne ? Cette démarche est laide, opportuniste et hypocrite.

Daouda Tembiné : Parmi ces chanteurs qui prêtent la voix du peuple d’après eux, après la démission d’IBK, au cas où ça se fera que Dieu nous préserve d’une telle situation encore au Mali après celle de 2012. Quelle sale tête qu’on veut nous proposer ? La tête d’IBK vaut mieux que celles que je vois d’après un monsieur dont je ne citerai pas le nom des politiciens et des religieux profanes.

Cheick Oumar Kone : L’islam et la politique politicienne ? Désolé, est-ce que l’islam parle de violence ? Je ne veux pas de lui (IBK), mais je pense que c’est le choix du TOUT MISÉRICORDIEUX. L’islam parle de DIEU donc pourquoi protester ce que YA WADOUDOU a voulu. SVP, ne mettez plus ce pays en branle, à cause vos égos. L’imam, qu’est-ce ce pays n’a pas fait pour vous ? Soit raisonnable et vraiment restez humbles. Un adage dit «Tel père tel fils». Souvenez !

Mohamed Diawara : J’ai dit un jour que ce pays court vers une islamisation de l’espace politique. Aujourd’hui, la situation est intenable. Tous ces problèmes, c’est Boua lui-même. Il a créé un ministère des religieux, une grande erreur ! Il s’est trop collé aux religieux en les affichant de trop et voilà lui-même pris entre les tenailles par sa propre politique.

Fousseni Koné : Ibk doit prendre sa responsabilité, trop c’est trop.

Sibiri Tangara : En Afrique, pour l’instant, il n’y a pas de <<BON>> président, mais que seulement des moyens mauvais.

Alors, ne soyons pas trop passionnés pour demander à la hâte la démission d’un président.

Presque toute l’Afrique a les mêmes problèmes.

Et pour remédier à ces problèmes en Afrique, la solution est plus sérieuse qu’une simple «démission».

Aminata Kone : Je vous en supplie, ne plongez pas le Mali dans le chaos. Ces hommes religieux, qui ont fui les mosquées, veulent à tout prix une place à Koulouba… Ibk a été réélu au suffrage universel par le peuple malien, laissez le monsieur achever son second mandat tranquille. 

Vous n’avez aucune notion de la gouvernance seulement à berner les gens avec votre couverture religieuse pour faire sortir les paisibles citoyens pour s’affronter avec les forces de l’ordre. Il s’agit de trouver un prétexte de dire qu’Ibk a tué les musulmans…J’invite tous les Maliens à rester sereins, à ne pas se laisser manipuler par ces faux chefs religieux.

Louka Système : ceux qui demandent la démission du président de la République, qu’ils nous montrent un plan solide de sauvetage avant de demander la démission du PR. On est tous témoins de ce qui s’est passé en 2012. Donc, il ne faut plus enfoncer le pays dans un nouveau trou. Ma proposition est la présentation d’un plan concret de sauvetage au peuple malien, si le peuple valide, on demandera la démission du PR lui-même. Il sera d’accord, c’est aussi simple que ça.

Baya Mandjou : je suis contre, des flemmards veulent mettre le feu dans le pays. Des connards religieux à la recherche du gain facile veulent baiser une jeunesse moutonniser par le fainéant national dit Ras Bath.

Boubacar Kone : Soyons rationnelles et réalistes et posons-nous la question : le départ d’Ibk fera-t-il le bonheur du Mali ? Cela n’a-t-il pas de conséquence ? Mes frères, analysons les choses avant d’agir. Qu’Allah béni le Mali et veille sur nous.

Seydou Dembélé : Dicko, qui n’a pas pu gérer à la tête du HCI, c’est lui qui peut gérer un pays ? Honte à Dicko ! À part lui, on n’a jamais vu un musulman qui a été à la tête de l’islam, depuis le temps du prophète Mahomed aleyhi Salam jusqu’à aujourd’hui, et qui vient se réfugier dans l’arène politique. Un chef des musulmans préfère mourir à la tête de chef des musulmans que d’aller se faire humilier par les politiciens.

Sidy Ibrahim Soumaoro : Bonjour, je ne demande pas la démission de quiconque au Mali, je ne demande pas l’application de l’article 39 seulement, je demande le port obligatoire des masques confectionnés par nos Tailleurs (les responsables maliens).

Source : INFO-MATIN

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