Mali : Quand Mohamed Ali Bathily enseigne le droit aux 9 sages de la cour Constitutionnelle

A la faveur de la conférence de presse du Groupe des 16 candidats malheureux du 1er tour de la présidentielle du 29 juillet dernier, ce mercredi 6 juillet 2018 à la Maison de la presse, Me Mohamed Ali Bathily s’offre le culot d’enseigner le droit aux 9 sages de la Cour Constitutionnelle.

Jusqu’aujourd’hui, l’ex-ministre d’IBK, Me Mohamed Ali Bathily ne digère pas visiblement son éviction du gouvernement, qui l’a conduit à se présenter, de force, à l’élection présidentielle de cette année 2018, dont le premier tour a eu lieu le dimanche 29 juillet dernier.

En effet, à la suite de la publication des résultats par le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Me Bathily s’est retrouvé avec un score ridiculisant de moins d’1%. Une pilule amère à boire pour celui qui croyait déstabiliser son ex-mentor IBK.

Lors de leur conférence de presse de mise en garde de l’autorité en charge des élections, Me Mohamed Ali Bathily a brillé par ses diatribes à l’égard des membres de la Cour Constitutionnelle, singulièrement son président, Mme Manassa Danioko.

Selon lui, les juges de ladite Cour ne se sont pas conformés au respect de la loi lors de la validation de la candidature à l’élection présidentielle.

« La cour a reçu 24 candidatures .Elle a rendu souverainement sa décision en éliminant 7 candidatures. Après vérification, certaines candidatures ont été validées et justifiées .Mais d’autres n’ont pu l’être parce qu’en cours d’instance, lorsqu’il y’a recours on ne peut aller chercher que des erreurs matérielles dans l’ancienne procédure sans pouvoir produire de nouvelles pièces. Dans ce cas, seul un dossier était bon. Mais voilà que cette Cour à la fin a dit que les 24 dossiers étaient bons. Alors que c’est les mêmes dossiers, les pièces, les mêmes juges. Et 4 jours avant, ils ont dit que 7 dossiers n’étaient pas bons. Et 4 jours après ils disent que tout est bon. Soit, les dossiers étaient mauvais à l’entrée et leur jugement mauvais à l’entrée, ou bien mauvais à la sortie. Ça ne peut pas être bon dans les deux cas », a déclaré Me Mohamed Ali Bathily.

Le droit étant complexe, la leçon de Me Bathily est à prendre avec pincette.

DACK

Icimali

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