Lutte contre l’insécurité dans les cites d’orpaillage: la gendarmerie intercepte une quarantaine de burkinabès sur la route de Sélingué

La brigade gendarmerie de Ouelléssébougou, a intercepté sur la route Sélinguéce vendredi 10 juillet 2015, un bus transportant une quarantaine de personnes de nationalité Burkinabè en partance vers les sites d’orpaillage.

 

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Cette interception s’inscrit en droite ligne de l’application d’un arrêté interministériel interdisant l’orpaillage traditionnel en période hivernage.

Le flux d’étrangers vers les sites d’orpaillage pose un sérieux problème d’insécurité en raison des actes de brigandages de toute sorte.

Le commandant de compagnie de gendarmerie de Kati, le capitaine Pascal Sangaré, autorité hiérarchique de la brigade de Ouéléssébougou,a déclaré que la destination de ces burkinabés est inquiétante car il s’agit d’une zone faisant l’objet d’une interdiction par arrêté ministériel. Il a affirmé que le risque que courent les orpailleurs en cette période est l’effondrement des mines qui fait souvent de nombreuses victimes pendant l’hivernage.

La Gendarmerie nationale veille en permanence à la protection des personnes et de leurs biens en vue d’assurer la quiétude sur toute l’étendue du territoire. Elle travaille aussi inlassablement à l’application strict des lois et règlementation en vigueur.

C’est dans ce cadre qu’elle a intercepté dans l’après-midi du vendredi 10 juillet 2015, le bus transportant des burkinabés en partance pour la zone aurifère située derrière Sélingué. Ce bus avait pratiquement traversé la troisième région administrative du Mali, Sikasso, avant d’arriver au carrefour de Ouéléssébougou menant à Sélingué, à l’intersection entre la Route Nationale n°28 et la Route Nationale n°7 où il a été intercepté par les gendarmes déployés sur place dans le cadre de la sécurisation des axes routiers.

Ilavait à bord 42 passagers, tous des burkinabés en quête du métal jaune dans la zone aurifère. Ils avaientemprunté l’axe Sikasso-Bougouni.

Le Commandant de la brigade de Ouléssébougou, la majorDakolo Diarra a signalé qu’après identification, il s’est avéré que 31 d’entre eux avaient des pièces d’identité et les 11 autres n’en avaient pas. A part quelques adultes, la majorité des sans-papiers sont des adolescents.Ce qui pourrait faire craindre un trafic d’êtres humains ou une exploitation de ces adolescents par les adultes sur fond de chantage une fois sur les sites.

Ce coup d’éclat de la gendarmerie est la preuve que les forces de sécurité s’investissent pour le respect des lois en vue d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire nationale.

Il interpelle également les autorités maliennes et burkinabés car cette migration est inquiétante en cette période d’hivernage, les bras valides sont en train de fuir les champs au profit de l’orpaillage. Or, l’agriculture est indispensable pour la survie des populations et la jeunesse est incontournable pour cela.

Il faut signaler que les sites d’orpaillage sont sécurisés par la gendarmerie qui veille au respect des instructions des autorités et à la sécurisation des populations vivant dans les zones d’orpaillage.

Le capitaine Pascal Sangaréa noté que depuis un certain temps, cette brigade est à pied d’œuvre dans le cadre du contrôle et de la sécurisation des axes routiers menant à Bamako.

Il s’est félicité de cette belle action de la brigade de Ouéléssébougou qui démontre le sérieux dont les agents font preuve dans l’accomplissement de leur mission.

Pour lui, cette action atteste de la bonne application des consignes. Il invite les autres brigades à s’inspirer de l’exemple de la brigade de Ouéléssébougou et d’appliquer les consignes à la lettre en vue d’enrailler l’insécurité dans notre pays. Il a conclu en félicitant cette brigade tout en l’invitant à bien poursuivre sa mission.

Source : DIRPA

 

Source: Dirpa

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