Lutte contre l’extrême pauvreté dans le monde : Une alliance mondiale de partenaires du développement prévoie 82 milliards de dollars, dont 53 milliards, destinés à l’Afrique

Aujourd’hui, vendredi 13 décembre 2019, une alliance mondiale de partenaires du développement a annoncé une aide de 82 milliards de dollars pour la lutte contre l’extrême pauvreté dans le monde. L’Afrique a une part énorme dans cette somme. Mais l’ont se demanderait comment cette somme sera investie.

82 milliards de dollars dont 53 milliards réservés aux pays africains sont les sommes annoncées par une alliance mondiale de partenaires du développement à l’intention de l’Association internationale de développement (IDA). Cette somme (82 milliards) que doit recevoir ce fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres vise à répondre aux besoins des populations et par ricochet stimuler la croissance économique et relever les défis climatiques ainsi que des catastrophes naturelles. Ce financement doit couvrir la période du 1er juillet 2020 au 30 juin 2023.

Comment l’IDA compte procéder à l’investissement de ces sommes reçues, notamment en Afrique ? Quels sont les pays ciblés, de prime abord, par ce financement ? Le communiqué de presse de la Banque mondiale, du vendredi 13 décembre 2019, n’est pas assez explicite sur cet aspect.

Selon David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale, « En prenant cet engagement aujourd’hui, nos partenaires montrent qu’ils sont plus que jamais déterminés à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde ».

La lutte contre l’extrême pauvreté doit certes passer par des financements conséquents, mais faudrait-il bien se montrer attentif aux contenus des programmes éducatifs, notamment dans maints pays africains où les programmes scolaires ne riment pas avec les besoins du marché de l’emploi.

Le directeur de la Banque mondiale a poursuivi son intervention en ces termes : « Nous les [partenaires] remercions pour cette nouvelle preuve de confiance dans les capacités de l’IDA à produire des résultats de développement bénéfiques pour celles et ceux qui en ont le plus besoin. »

Avec cette somme promise, IDA entend procéder à la création d’emplois et à la transformation économique, à la bonne gouvernance et à la responsabilisation des institutions, à accompagner les pays confrontés aux défis du changement climatique, à lutter contre des inégalités hommes-femmes et des situations de fragilité, de conflit et de violence « en particulier dans la région du Sahel, autour du lac Tchad et dans la corne de l’Afrique ».

 Ces luttes sont assez nobles surtout si nous savons qu’en termes de sécurité, cette partie de l’Afrique reste très menacée par des attaques terroristes récurrentes. La problématique des inégalités hommes-femmes voire des violences reste une réalité commune, de nos jours, à beaucoup des régions du Sahel. De bonnes actions de développement économique, éducatif, peuvent contribuer à asseoir une sécurité durable dans la zone. Chose qu’entend entreprendre IDA grâce à ce financement.

Rappelons que l’Association internationale de développement (IDA) « est l’un des principaux bailleurs de fonds pour la lutte contre l’extrême pauvreté dans les pays les plus pauvres de la planète ». Elle intervient dans plusieurs domaines de développement en accompagnant des projets et des programmes susceptibles de « stimuler la croissance économique, renforcer la résilience et améliorer le quotidien des plus démunis ».

Fousseni TOGOLA

Le PAys

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