LUTTE CONTRE LES STUPEFIANTS : La JCI sensibilise les jeunes de la Commune VI

Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les stupéfiants, la JCI-Bamako a organisé une rencontre avec la jeunesse de la Commune VI. L’objectif est de les sensibiliser sur les méfaits destructeurs de la drogue sur les jeunes. C’était ce 25 juin au lycée Carnot de ZRNY.

La 1re édition de ce projet intitulé “Ma santé d’abord” a vu la participation de plusieurs jeunes de la Commune VI. Le thème “consommation des stupéfiants en milieu scolaire : effets néfastes” n’est pas anodin. La situation sécuritaire qui prévaut au Mali, mêlée à la crise scolaire, a interpelé les organisateurs de cette rencontre.

Le proviseur du lycée Carnot, Modibo Cissé, et le directeur du projet Acherif Ag Assalat ont remercié les responsables de la Jeune chambre internationale pour l’intérêt porté à l’endroit de cette couche innocente de la population. Ils ont exhorté les jeunes à faire l’écho de ce qu’ils auront à apprendre auprès de leurs camarades. On pouvait aussi noter la présence du président exécutif de la JCI, Tiécoura Joseph Dembélé, qui a saisi l’occasion pour expliquer les idéaux de la JCI.

Le premier conférencier Bassirou Bamba, commissaire divisionnaire de la police qui représente l’Office central de stupéfiants, a expliqué comment la drogue est rentrée au Mali pour la première fois vers les années 1980 par les contrebandiers. La drogue n’est pas en réalité une mauvaise plante, a laissé entendre le conférencier. Bien au contraire, elle intervient en laboratoire pour la fabrication de certains médicaments. Cependant cette plante n’est pas cultivée pour être consommée.

Auparavant, elle était consommée dans les zones d’orpaillage, les champs et les chantiers où les ouvriers croyaient accroitre leur performance. Malheureusement, cette pratique est devenue si courante en milieu scolaire qu’elle gangrène toute la société malienne et tue notre jeunesse à petit feu.

Elle est un fléau qu’il faut combattre par tous les moyens avec le soutien de la population et surtout de la jeunesse. Malgré les efforts consentis par la police nationale, la gendarmerie et la douane, la drogue continue à circuler librement au Mali comme des pièces détachées de véhicules…Lire la suite sur Aumali

Yaou Kawélé

 

Source: L’ Indicateur renouveau

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