L’Union européenne soutient le Mali dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle

L’Ambassadeur de l’Union européenne au Mali, M. Bart Ouvry, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop, ont signé ce jour, au ministère des Affaires étrangères, la convention de financement du nouveau programme « Résilience et développement durable au centre du Mali ».
Ce programme propose des mesures qui s’attaquent aux causes structurelles de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali.
Ce financement de l’Union européenne servira en particulier à:
– Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables ;
– Améliorer les moyens de subsistance;
– Prévenir la malnutrition ;
– Renforcer les capacités de résilience et de gestion des risques des institutions nationales, locales et des communautés.
Egalement, le programme intégrera le plan national de réponse (PNR) du Commissariat à la Sécurité Alimentaire en particulier pour les aspects d’assistance alimentaire et les activités d’appui aux moyens d’existence.
Il s’inscrit dans la continuité des engagements que l’UE a pris vis-à-vis du Gouvernement pour soutenir ses efforts afin de garantir à tous les Maliens l’accès à une nourriture suffisante et de qualité, condition indispensable de l’équité sociale et du développement du Mali.
Selon l’Ambassadeur de l’Union européenne au Mali, “cette cérémonie traduit une fois encore et en actes concrets, les engagements de l’Europe (Institutions et Etats membres) à accompagner le Mali dans ses efforts pour le développement, la sécurité et la paix”. Pour finir, M Bart Ouvry a souhaité la poursuite de cette bonne coopération avec le gouvernement du Mali et l’ensemble des partenaires dans un esprit de dialogue ouvert.
Le Programme Alimentaire Mondial a été retenu pour mettre en œuvre l’activité. Le PAM travaillera avec les associations locales, les organisations de producteurs, les élus et les services techniques déconcentrés pour une amélioration de l’état nutritionnel des populations vulnérables, à travers la protection de leurs moyens d’existence, des activités de production et de transformation agricole et l’amélioration des pratiques alimentaires et des comportements.
Ce nouveau programme est d’un montant de 50 millions d’euros (32,8 milliards de F CFA) pour une durée de 5 ans.
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