L’installation d’une nouvelle chefferie au cœur de clivages à Lafiabougou

La succession de l’ancien chef de quartier de Lafiabougou, un ami d’IBK, promet d’être houleux bras de fer. Feu San Brama Traoré, il s’agit de lui, aura probablement légué un vide difficile à combler.

 

En cause, expliquent nos sources, sa difficulté à donner le goût de la chefferie traditionnelle à ses potentiels successeurs. Aucun de sa progéniture, en effet, n’est intéressé par sa succession, qui ne manque toutefois pas de preneur en dehors de la famille de l’ancien chef traditionnel.

De bonne source, sur le fauteuil de San Brama Traoré lorgne l’un de ses plus proches conseillers. Il répond au nom de Tamboura et aurait assez longtemps vécu dans dans les secrets du défunt chef de quartier et de sa famille pour nourrir des   prétentions successorales en cas de déshérence.

Tout le monde n’est visiblement pas de cet avis. En atteste d’ailleurs les murmures et bourdonnements dont les échos résonnent de plus en plus sur les tribunes politiques du quartier. Ils interviennent en tout cas dans un contexte propice au bras de-fer car la désignation dues chefs de quartier ne s’opère plus obligatoirement par les voies traditionnelles. Il revient, en vertu des nouvelles lois en vigueur, aux conseillers de quartiers élus de désigner leur chef.

Le Témoin

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