Les mercenaires de la plume !

Depuis un certain temps des pseudos journalistes, atteints d’un double déficit, à la fois moral et intellectuel, s’adonnent à cœur joie à la manipulation à travers des procédés qui vont à l’encontre de toute déontologie journalistique.

Il ne s’agit pas des vrais et intègres journalistes qui informent sainement les Maliens, mais ces journaleux qui ont créé un site Internet domicilié en Europe plus précisément en Grande Bretagne dénommé « Africa-Kibaru ».

L’ambition voire la prétention de ce machin vise à faire un combat politique douteux à travers des procès d’intentions intentés contre des personnalités du régime IBK.

On constate depuis plusieurs mois un acharnement de ces faux journalistes avec un déficit moral poussé à outrance contre le fils du Président et le Directeur des Services de Renseignement le Général Moussa Diawara. Dans un « article » récent, ils affirment je cite « ce mercredi 05 juin 2019 à 10h00, le procureur Bandiougou Diawara s’est rendu au domicile de l’opérateur économique du pouvoir Hamady Sankaré dit Zé à Sébénicoro à bord d’un véhicule Toyota Cambray de couleur cendre immatriculé K 9143. Le but de cette visite était de rencontrer le patron des renseignements le général Moussa Diawara au sujet de l’affaire de la plainte du fils du président Karim Keita contre le journaliste Saxe. On peut affirmer avec certitude que le pouvoir est en train d’instrumentaliser la justice au profit du fils du président. » fin de citation

Saperlipopette !!! Comment le Général Diawara va quitter son bureau un jour ouvrable (mercredi matin à 10h00) pour rencontrer un procureur dans un endroit exposé ?

D’où le déficit intellectuel des auteurs de cet article écrit dans une mauvaise littérature d’espionnage et de mythe trop facile de l’origine secrète et conspirative des évènements.

On comprend maintenant que l’exil commence à peser sur nos mercenaires de la plume. Apparemment M. Dramé avec son faux profil Fatou Dabo sur Facebook et ses compagnons d’infortunes n’arrivent plus à vivre tranquillement de leurs salaires de la trahison.

C’est pourquoi on avait constaté dans un passé récent un flottement dans leur ligne éditoriale, car le Premier ministre sortant Soumeylou Boubeye Maiga avait versé presque cinquante (50) millions afin d’avoir un traitement de faveur, ce qui fut fait dans les articles précédents.

Alors question : ce dernier étant connu comme un nageur en eau trouble, est-ce que depuis sa disgrâce, aurait-il doublé la mise pour en finir avec le Général Diawara et le fils du président, accusé comme étant ses tombeurs ?

Le doute est permis car les faits sont têtus si nous mettions en perspective critique la question du renseignement, du contre-espionnage et du secret.

Comme disait John Le Carré dans la Taupe : « les services secrets sont la seule véritable unité de mesure de la santé politique d’une nation, la seule vraie expression de son subconscient.»

S’en prendre à son patron de façon légère peut donc relever de la folie ou de l’inconscience surtout en voulant se cacher derrière des machines que la cryptologie et le déchiffrement peuvent percer les intentions et les possibilités. De toute façon comme disait Gildas Le Voguer : « il n’est point de secret que le temps ne révèle. »

Ne dit-on pas en plaisanterie, que pour battre une division blindée il faut lui opposer une autre division blindée ou la faire chiffrer ?

Tout comme les champions de la cause perdue de l’opposition, ces journaleux font vibrer la corde nostalgique du dirigisme et de la corruption pour imposer et perpétuer un statu quo politique. Ces révisionnistes envisagent à travers leurs productions écrites comme autant de moyens permettant d’inculquer à une nouvelle génération politique la nécessité de renverser le régime.

Sibiri Samaké

SourceInfo Matin

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