Le spectre de l’extrémisme: La parole de trop

Les injures de Bandiougou Doumbia en l’endroit du président de la
République et sa famille ont bien été critiquées par bon nombre de
Maliens. Ses déclarations expliquent clairement son soutien à
l’extrémisme djihadiste, Koufa et ses disciples. Des paroles de trop.

Des paroles de trop. Voilà ce que cela veut dire. Des injures en l’endroit
du chef de l’État. En était-il obligé ? La liberté d’expression n’aurait-elle
pas de limites ? En se référant sur la célèbre citation de Jean Jacques
Rousseau, écrivain et philosophe français de l’époque moderne, je cite :
« Ma liberté s’arrête, là où commence celle des autres.» Cette courte
citation, oh combien significative, n’aurait pas son sens tant que le
respect patent envers nos institutions ne l’est pas. Le guide de
l’association Nouroudine n’en est pas à sa première. En effet, le
président Amadou Toumani Touré, en 2009, avait aussi subi les injures
du même prêcheur, mais cela n’avait fait d’objet d’aucune poursuite
judiciaire. Onze ans après, Bandiougou surgit et la justice a réagi sur le
coup. Il est sous mandat de dépôt.
D’ATT à IBK, le Satan de la malchance a toujours eu raison de lui. Ses
puissantes phrases n’auraient été dissimulées à aucun Malien et le reste
du monde. La vidéo a longtemps fait le tour  des réseaux. Des injures de
trop, il y en a eu. Le prêcheur réagissait en la faveur des déguerpis de
Tabacoro. Bandiougou aurait-il été excité par la foule qui se tenait

devant lui au point d’oublier les bonnes manières ? Ses verbes en faveur
d’Amadou Koufa « Pahpahpah…. ». Pour une fois, les Maliens sont
unanimes sur un sujet. Bandiougou a dérapé. Même le Haut Conseil
Islamique du Mali a demandé pardon. Mohamed Aly Bathily, à l’époque
ministre des domaines, explique que le prêcheur a dérapé, dans une
vidéo relayée sur les réseaux sociaux. En fin de compte, Bandiougou
Doumbia demanderait-il pardon au peuple malien ?
Moriba DIAWARA

Source: lecombat
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