Le collectif des régions non opérationnelles invite à un vote de sanction contre le régime d’IBK et son gouvernement dès le 29 juillet 2018

Dans une Déclaration rendue public depuis la ville de Bougouni, le Collectif des régions non opérationnelles (CRNOP) demande au Gouvernement l’opérationnalisation des 9 nouvelles régions créées selon la loi N°2012-017 du 2 mars 2012.  Ainsi, le Collectif constate l’expiration de l’article 4 de ladite loi depuis le 2 mars 2017, qui stipule que «la mise en place effective des régions s’étale sur une période de 5 ans». Or, excepté Ménaka et Taoudéni,  aucune des nouvelles régions n’est opérationnelle.

Aussi, le Collectif trouve qu’il y a  eu de multiples rencontres dans les différentes localités et celle avec le Premier ministre d’alors, M. Abdoulaye Idrissa Maïga, à l’issue de la grande marche du 26 novembre 2017 à Bamako, marquée par la remise d’une déclaration et recommandations à nos autorités qui sont restées sans suite

«Remarquant l’hésitation et les propositions contradictoires des différents gouvernements du président Ibrahim Boubacar Kéita et son mutisme sur le sujet, que nous qualifions comme un manque considération et de respect à l’endroit de nos populations et aussi un manque de volonté politique» peut-on lire dans le communiqué.

En outre, le Collectif note la proposition inadmissible de Soumeylou Boubèye Maïga, cinquième Premier ministre du président IBK, devant les députés à l’Assemblée nationale lors de la présentation de sa déclaration de politique générale qui prolonge l’article 4 jusqu’en 2019 sans aucune précision.

A cet effet, le collectif des régions non opérationnelles rejette la proposition du Premier ministre et invite le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et son gouvernement au découpage administratif et la nomination des gouverneurs d’ici le 20 juin 2018.

Si leurs demandes ne sont pas exécutés à date, le collectif invite l’ensemble des populations des 9 régions, non encore opérationnelle, à une désobéissance civile sélective et à un vote de sanction contre le régime d’IBK le 29 juillet 2018.

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BAMAKO: LES CHEMINOTS EN COLÈRE

 

Les travailleurs de la société Dakar-Bamako-Ferroviaire ont manifesté, mercredi dernier, tôt le matin, leur mécontentement, en bloquant trois axes très fréquentés dans la capitale : le passage à niveau de la mairie du District et les deux passages à niveau de l’Assemblée nationale. Ainsi pouvait-on, lire sur le train immobilisé sur le passage à niveau du côté de la mairie du District de Bamako, «trop c’est trop. Nous réclamons nos salaires». Souleymane Bagayogo est membre du groupement syndicat association des chemins de fer, chef division de gare. Selon lui, cette manifestation avec barricade est due essentiellement au non-paiement de plusieurs mois de salaire des travailleurs de la société Dakar-Bamako-Ferroviaire du Mali. «Cela fait 4 mois que nous sommes sans salaire. Nous avions déposé une demande de marche pacifique au gouvernorat juste pour manifester notre mécontentement et les difficultés auxquelles nous faisons face à propos du retard de paiement de nos salaires», explique-t-il, visiblement très en colère. La marche n’ayant pas été autorisée par le gouvernorat, les cheminots ont jugé de se faire entendre en bloquant des axes routiers par les trains. «Le blocage des voies a commencé depuis 4 heures. Suite à des négociations engagées avec le département des Transports, nous avons débloqué la circulation aux environs de 13 h 15», détaille Souleymane Bagayogo. Le chef de division de gare, a par ailleurs, demandé aux plus hautes autorités de penser aux conditions de travail des cheminots du Mali, car ils font d’énorme sacrifice. «Quatre mois sans salaire, cela ne nous a pas empêchés de venir travailler pour faire circuler les trains. L’acte de ce matin était pour nous une manière de nous faire entendre et passer un message fort au département des Transports et à l’ensemble de la population de la capitale pour que tout le monde sache quelle est réellement notre situation», dira M. Bagayogo. Fodé Pap Ouattara, conducteur de train, était lui aussi très en colère. «Les machines auxquelles nous travaillons, sont vieilles. Elles ont été juste repeintes sinon le moteur ne fonctionne pas normalement», raconte-t-il, tout en demandant à la population d’être appréhensive à la cause des cheminots quand ils ont bloqué les voies pour réclamer quatre mois d’arriérés de salaire.

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LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE : UN APPEL AUX CHEFS DE FILE

 

Au Mali, il y a 1.170 centres de santé communautaire qui interviennent dans la sélection primaire des cas symptomatiques de tuberculose et dans le suivi des malades sous traitement.  La tuberculose reste la première cause de mortalité liée aux maladies infectieuses dans le monde. En 2016, environ 10,4 millions de personnes ont contracté cette maladie et 1,7 million en sont mortes. Parmi ces victimes, 0,4 million ont eu coïnfection avec le Vih. La tuberculose représente aussi la 9ème cause de décès dans le monde (toutes pathologies confondues). La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose célébrée d’ordinaire le 24 mars, a été différée dans notre pays pour des raisons d’agenda. Elle a été commémorée, le jeudi dernier, au Stade du 26 mars, sur le thème : «Avis de recherche : chefs de file pour un monde exempt de tuberculose». La cérémonie était présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Samba Ousmane Sow, en présence des représentants des partenaires techniques et financiers et nombre d’invités. Le thème de la journée entend susciter un engagement global pour circonscrire la maladie. Pour le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Lucien Manga, le rêve d’un monde sans tuberculose sera réalisé uniquement par des dirigeants qui joueront le rôle de chef de file, en termes d’efforts à accomplir pour mettre fin à la tuberculose en agissant localement dans le but d’obtenir un impact mondial. Pour ce faire, il faut un leadership fort déterminé à mettre fin à la tuberculose dans notre région. Il soutient que les dirigeants disposent d’un formidable levier à tous les niveaux pour édifier des partenaires solides et s’engager à mettre fin à la maladie. Gouvernants, parlementaires et décideurs peuvent impulser des plans ambitieux et des cadres pour mettre en application les stratégies assorties de délais qui vont accélérer les performances au niveau national en vue d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et les cibles de la stratégie de l’OMS. Le représentant de l’OMS a aussi exhorté les gouvernants à accroitre le financement national de la lutte contre le phénomène pour résorber les déficits financiers persistants qui expliquent, en grande partie, la lenteur des progrès vers l’atteinte des cibles définies dans la stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose. Les administrateurs nationaux devraient également s’efforcer d’instaurer la couverture sanitaire universelle en mettant en place des interventions et services de qualité, hautement efficaces, a-t-il souligné.

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L’élan de cœur de la BMS en faveur des veuves et orphelins de militaires

 

Dans le cadre du mois de Ramadan, la Banque malienne de Solidarité (BMS sa) a procédé le mardi 15 mai 2018 à la remise de dons aux familles de veuves et orphelins des militaires tombés sur le champ de l’honneur. C’était au siège de la banque en présence des responsables de l’institution financière, des armées, notamment son service social, des bénéficiaires et de plusieurs autres personnalités. En effet, ce don composé de 20 tonnes de riz, soit 400 sacs de 50 Kg, de 10 tonnes de  sucre, soit 200 sacs de 50 Kg et 800 bidons d’huile de 5 litres, pour une valeur totale de 15 millions de F CFA. A ce montant, il faut ajouter l’enveloppe de 5 millions de F CFA que la BMS a offerte à l’Association des veuves et orphelins des militaires et paramilitaires à l’occasion de la soirée de gala organisée à l’effet de collecter des fonds en leur faveur. Ce qui porte l’effort financier de cette deuxième édition de « BMS ka don » à 20 millions de F CFA, soit le quadruple du montant offert en 2017.

Pour M. Aliou Coulibaly, directeur général adjoint de la BMS, en ce mois de Ramadan, période de partage et de solidarité avec les nécessiteux, sa banque voudrait espérer que la présente action caritative permettra d’améliorer un tant soit peu, le quotidien des familles bénéficiaires. Et cela, durant ce mois de pénitence marqué par une augmentation sensible du budget alimentaire des foyers en raison notamment du renchérissement des denrées de première nécessité. Après avoir reçu les dons, de façon de symbolique, la directrice du Service Social des Armées, le Colonel Samaké Marietou Dembélé, a donné l’assurance qu’un bon partage et qu’un bon usage seront faits des produits alimentaires.

Le Sursaut

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