Journalisme : Un métier à la croisée des chemins

Le journalisme, considéré comme la collecte, le traitement et la diffusion de l’information est un métier confronté à beaucoup de difficultés. De la presse écrite à la radio, sans oublier la télévision, tous ces moyens de diffusion de l’information souffrent en silence.

 

Ainsi donc, la sentinelle de la démocratie malienne et le quatrième pouvoir du Mali est aux abois. Dénigré, humilié, le journaliste est sujet à toutes sortes de mépris. Outre cet état de fait avec l’avènement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) et la vulgarisation de l’information a pris un coup dur. Ainsi, le besoin d’un journalisme indépendant et professionnel, tenant compte de la véracité des informations, se fait sentir.

Tout le monde devenant journaliste du jour au lendemain, les amateurs des réseaux sociaux qui ont pris goût à publier des informations en continuité se déclarent tous aussi journalistes. Ainsi, professionnels ou pas, à l’ère actuelle, tout le monde se proclament journalistes.

Malgré cette difficulté à laquelle les journalistes maliens sont confrontés, le problème de pauvreté vient s’ajouter à la longue liste des problèmes. La presse malienne rime avec précarité, des journalistes mal payés ou impayés aux quotidiens, les difficultés de la presse privée sont inquiétantes. Face à cette situation de précarité, la presse écrite se démarque des autres avec un taux de pauvreté plus élevé. La venue aussi de journaux en ligne ne fera que faciliter la disparition de ce média. Outre cet état de fait le favoritisme régnant dans ce secteur est déplorable. La primeur de certaines informations étant réservée aux chaînes d’Etat fait abstraction à la liberté d’expression en privilégiant un médium par rapport à un autre. Le journaliste est aussi confronté à un problème qu’est la censure ou l’autocensure.

Lamine Sissoko

Le Démocrate

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