Front social en ébullition : La compétence de Raki Talla en cause !

L’intensification de la grogne sociale au Mali met en cause la compétence de la ministre de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions, Mme Raki Talla. Depuis son arrivée à la tête de ce département, les grèves se succèdent au sein de l’administration. La plupart des corporations socioprofessionnelles estiment que leurs revendications ne sont pas sérieusement prises en compte.

Magistrats, médecins, professeurs, étudiants, fonctionnaires des collectivités, etc., la liste des corps sociaux qui s’estime mécontentes n’est pas exhaustive. Le record de la grogne sociale a été battu, sous Mme Diarra Raki Talla, à la tête du département de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions. Succédant à son-ex camarade de l’UM-RDA, Bocar Moussa Diarra, Mme  Diarra Raki Talla n’a pu répondre à la demande des fonctionnaires maliens. Les séries de grèves se soldent le plus souvent par l’échec de négociations, avec comme corolaire les grèves illimitées. Lesquelles grèves coûtent chères au pays, financièrement voire en vies Humaines.

Un dicton veut qu’il faille mettre la personne à la place qu’elle mérite. Cet adage doit s’appliquer à Raki Talla. La ministre a battu le record des échecs de négociations avec les syndicalistes. Le président IBK, pour être reconnaissant envers le parti des héritiers de Modibo Keita (l’UM-RDA), n’a pas voulu changer sa logique. Mais il devrait songer à voir une autre personne pour représenter cette formation politique dans le gouvernement et mettre fin à ces multitudes de grèves dans le pays.

Rien ne va plus. Toutes les composantes des travailleurs de notre pays ont au moins une fois déposés un préavis ou même sont allée en grève, parfois illimitée. Le ministre de la fonction publique devrait être à la hauteur pour convaincre les syndicalistes à faire souvent des concessions. Si l’intéressée n’est pas à la hauteur, cette mission va échouer et tout le monde sait les risques liés à des grèves illimitées. Les exemples qui ont secoués le pays sont entre autres, ceux des médecins, des banquiers et actuellement des magistrats. Aujourd’hui, on tend vers une paralysie des services publics. Sans conteste, le front social est en ébullition à cause de l’incompétence de Mme Diarra Raki Talla. La situation ne fait que s’aggraver. Le président de la République doit songer à une autre personne aux compétences et dynamismes avérées.

Mody Gandega

Le Rayon

Suivez-nous sur Facebook sur