Fête du Centenaire de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) : Une conférence axée sur les profondes mutations dans le monde du travail

L’Organisation Internationale du Travail a ouvert le lundi 10 juin 2019, sa 108è session annuelle à Genève. Une rencontre placée sous la commémoration du centenaire  de l’organisation qui a vu la participation des milliers de délégués gouvernementaux, employeurs et travailleurs en provenance des 187 États membres de l’OIT.

 

Durant cette conférence qui s’étendra jusqu’au 21 juin, près d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement devraient s’adresser aux délégués.  Le Secrétaire  général de l’ONU, Antonio Guterres, est  attendu le 21 juin. La session de cette année va mettre un accent, selon l’ONU, sur les profondes transformations en cours dans le monde du travail : « Le défi déterminant de cette conférence vient du fait que le centenaire de l’OIT coïncide avec le processus de transformation du monde du travail le plus profond  et le plus révolutionnaire observé par l’organisation », a déclaré  Guy Ryder, Directeur Général de l’OIT. Les travaux de cette session  s’orienteront en grande partie, selon l’OIT, sur  les recommandations de la commission mondiale sur l’avenir du travail publié en début d’année, dans l’objectif  de travailler pour mieux bâtir un avenir meilleur. Adapter l’avenir du travail aux nouveaux défis comme le changement climatique, les nouvelles technologies, le vieillissement de la population et les migrations. La violence et le harcèlement au travail qui affectent la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs seront également au centre des discussions, selon l’ONU. Aussi, la conférence examinera l’adoption d’une convention accompagnée d’une recommandation sur cet enjeu essentiel.   Le Directeur Général de l’OIT, M. Ryder, a jugé nécessaire l’adoption de ces recommandations qui sont mentionnées dans une déclaration : « Nous ferons  ensemble parce que  la pauvreté constitue un danger pour la prospérité du monde entier ». Il  ajoutera : « Nous le ferons, car le fait qu’un pays ne soit pas en mesure d’adopter des conditions de travail  humaines empêche les autres pays qui souhaitent le faire ».

ISSA DJIGUIBA

Source: Le Pays

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