Zone Industrielle de Bamako : Un soulard pris en flagrant d’ébats sexuels avec une folle !

Au bord de la chaussée à la Zone Industrielle près de l’Usine Mali-lait, Souleymane Magassa, âgé de 35ans, a été pris en plein ébat sexuel avec une femme déficiente mentale, le lundi 23 mars dernier vers 22heures. Il a été conduit le même jour par une personne de bonne volonté au commissariat du  3ème arrondissement, qui à son tour l’a mis à la disposition du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune II pour répondre de ses actes d’attentat à la pudeur publique et abus sur une personne déficiente.

Une certaine croyance (tout de même maléfique) de chez nous, enseigne que le fait de coucher avec une folle peut être source de richesse. D’ailleurs ces derniers jours, sur les réseaux sociaux le vocal d’un auditeur d’une radio de la place tournait en boucle sur son témoignage par rapport à la ressemblance farouche entre lui et le garçon d’une folle qui s’est installée derrière sa concession. Mais l’histoire dont il s’agit ici n’a rien à voir avec cette croyance. Car il s’agit des actes d’un jeune garçon qui pense vouloir aborder la vie du bon côté par la facilité. C’est-à-dire, chercher peu d’argent chaque jour pour se saouler la gueule (avec de la boisson moins chère) et profiter de l‘inconscience d’une folle pour satisfaire sa libido.

Agé de 35 ans, Souleymane Magassa, est un mordu de la boisson alcoolisée traditionnelle. Pour se saouler la gueule, il se rend fréquemment dans un cabaret à Bakaribougou en CII. Là, au moins, il est sûr avec sa petite bourse d’avoir sa dose.

« Un jour…Je venais du cabaret tout saoulé, j’ai rencontré la demoiselle Mariam (la folle). Elle a dit qu’elle m’aime. Je me suis assis à ses côtés et nous avons commencé à causer » a déclaré le jeune Magassa. Avant de poursuivre que c’est la folle ‘’ Mariam’’ qui lui a provoqué en première.  «Elle a mis sa main dans mon pantalon pour caresser mon sexe. Elle m’a excité »  a-t-il expliqué, en état lucide.

C’est de là, dit-il, que tout est parti. « Alors, je lui ai demandé d’étaler son pagne à même le sol. Quand elle s’est exécutée, j’ai abusé d’elle » révèle le soulard ‘’ Solo’’. Pire, il déclare avoir fait cette pratique sans protection aucune. D’ailleurs cela fut le cas plusieurs fois après, car le soulard a trouvé en cette proie facile un cadeau du ciel.

Dans son interrogatoire, le jeune Magassa, n’a pas manqué de souligner qu’il apportait souvent des petites sommes de 100F et 200FCFA à sa dulcinée ou à défaut des omelettes avec du pain.

De sources policières, il est à noter que Souleymane Magassa, avait été conseillé à plusieurs reprises par un passager pour arrêter cette pratique, mais il n’a jamais voulu prêter une oreille attentive à ces conseils. Cela jusqu’à ce jour, où il a été surpris en flagrant délit d’ébat sexuel avec une aliénée à ciel ouvert.

Pour lui permettre de répondre de  ses actes, Souleymane Magassa, a été mis à la disposition du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune II.

Par Mariam SISSOKO

Source: Journal le Sursaut- Mali

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