Nouvelle victime du rap : Mort de KJ Balla : le rappeur de 23 ans a été abattu en pleine rue

Il n’avait que 23 ans. Noel Kennedy, plus connu sous son nom de scène KJ Balla, a été abattu d’une balle en pleine poitrine alors qu’il marchait dans les rues de Brooklyn. Le rappeur était accompagné d’un ami, également touché par un coup de feu.

Le monde du rap pleure encore l’un des siens. Noel Kennedy, plus connu sous le pseudonyme de KJ Balla, est mort à l’âge de 23 ans, abattu d’une balle dans la poitrine. C’est le dernier rappeur d’une longue série à mourir dans des circonstances brutales. En effet, ces derniers mois, les victimes dans les rangs des musiciens urbains sont nombreuses. Dernier en date, Mota Jr, dont le corps a été retrouvé sans vie, deux mois après avoir été enlevé. Un peu plus tôt, c’est la rappeuse Chynna Rogers qui avait été emportée par une overdose à l’âge de 25 ans. Pour Fred The Godson et Ty, c’est le coronavirus qui a eu raison d’eux. On peut aussi citer la disparition au début de l’année de Pop Smoke, grand espoir du rap qui n’avait que 20 ans ou encore celle de Juice Wrld au mois de décembre, âgé lui de 21 ans.

KJ Balla ironisait sur les fusillades dans son dernier titre

Samedi 23 mai, le New York Daily News a annoncé le décès de KJ Balla. Le chanteur a été touché par un coup de feu alors qu’il circulait à pied dans les rues de Brooklyn. Selon les témoins de la scène, cinq coups de feu auraient été tirés depuis une voiture en direction du rappeur, qui marchait avec l’un de ses amis. L’une des balles l’a touché en pleine poitrine. Transporté à l’hôpital dans un état critique, il n’a pas pu être sauvé par les médecins. Son ami, âgé de 26 ans, a lui été touché à l’estomac lors de cette attaque survenue à 1,5km du domicile du rappeur. Co-fondateur du label Nothing Records, KJ Balla avait réussi à faire son trou dans le milieu violent du rap américain. Dans son dernier morceau, intitulé Back To Back, il faisait d’ailleurs référence aux multiples fusillades et rappait qu’il « ne pouvait pas mourir dans la rue ». Une affirmation qui sonne aujourd’hui comme une triste prémonition.

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