Kolondièba : LES CONFLITS EN LATENCE

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La quiétude est perturbée depuis environ deux mois dans le cercle de Kolondièba par des mouvements de contestation et des marches. Le palais de Justice est fermé depuis le 14 juin suite à une marche des habitants pour réclamer le départ du président du tribunal. Les raisons de l’ire des populations ? Un litige de terre entre deux familles à dégénéré, poussant les protagonistes devant le juge de paix. La commission de réconciliation n’a pas pu trancher l’affaire à l’amiable. Avec le début des travaux champêtres, il y a eu un rebondissement qui a mis le feu aux poudres suite à l’affrontement entre les cultivateurs sur une parcelle litigeuse. Celui qui a été battu au champ s’est plaint à la justice et le juge a fait arrêter ses agresseurs. La population qui suivait de près ces évènements a marché sur le tribunal pour demander le départ du juge de la localité. A la suite de cette marche des matériels et meubles de la justice ont été enlevés.
L’autre problème majeur qui a provoqué la colère de la jeunesse de la Commune de Kolondièba, a été l’insuffisance de communication sur le recrutement des travailleurs, surtout des chauffeurs pour les besoins du chantier de  la route Zantièbougou- Kolondièba-frontière ivoirienne. Les jeunes se plaignent du comportement des responsables de l’entreprise chargée de la construction. Ils ont donc adressé une requête écrite au préfet. Ils demandent à l’administrateur de veiller sur le quota des jeunes de la commune à recruter pour les travaux à raison de 75%, de créer un cadre de concertation pour échanger sur les difficultés des travailleurs recrutés par l’entreprise, de mettre à la disposition de la jeunesse le cahier de charge de l’entreprise de construction de la route.
La jeunesse souhaite une suite favorable à ces doléances soumises au préfet. Une ampliation de ces doléances a été déposée à la mairie de la Commune de Kolondièba et au Conseil de cercle.

Daouda D. KONÉ
AMAP-Kolondièba

 

Source: essor

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