Acte d’agression et de vandalisme à Sébénicoro-Kaïrabougou 5 jeunes interpellés et déférés à la prison centrale

Dans la nuit du samedi 11 au  dimanche 12 mai, aux environs de zéro heure,  un groupe de jeunes de Djicoroni Para armés de machettes et d’autres armes blanches, s’est transporté à Sébénicoro Kaïrabougou, pour un règlement compte avec le clan du rappeur Iba Montana. Hélas pour eux, les membres du clan du rappeur n’étaient pas sur place.

 

Très déçus et mécontents, le gang de Djicoroni Para a commencé à détruire tout sur leur passage. C’est ainsi qu’ils ont cassé les vitres de deux véhicules, agressé un boutiquier en le dépossédant de deux téléphones portables et de sa recette journalière. Ils ont blessé à la main une personne qui a tenté de les stopper. Ces actes surréalistes se sont déroulés bel et bien à Bamako.

Ces faits ont été confirmés par le Commissaire Divisionnaire Modibo Kéïta que nous avons rencontré hier dans son bureau au 9ème Arrondissement.

Accusé d’être intervenu plus de deux heures après les incidents, le Commissaire Divisionnaire Modibo Kéïta a expliqué qu’au moment des faits, lui et ses éléments étaient au pied de la colline de Dramanebougou pour ratisser un nid de bandits.

Quand l’alerte a été  donnée par la Direction générale de la Police, l’équipe de la patrouille, composée de huit véhicules, s’est immédiatement dirigée vers les lieux.

Elle a trouvé que les membres du gang pris la tangente. Malgré tout, des éléments  en tenue civile  sont restés sur place.

C’est ainsi deux jeunes ont été interpellés dont l’un en possession d’une machette la même nuit.

Toujours selon le commissaire Kéïta, trois autres ont été interpellés la nuit suivante à Dramanebougou, puis présentés au Procureur de la commune IV. Avant d’ajouter que l’enquête suit son cours. Les interpellés ont été tous déférés à la prison centrale de Bamako

Toutefois, il a déploré le manque de collaboration de la population à l’origine de la recrudescence des actes de banditisme, de même que les interférences des habitants chaque fois que l’un des leurs est appréhendé.

B D

Source: l’Indépendant

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