Extrémisme violent au Mali: Une quarantaine de journalistes outillés sur le phénomène

Dans la perspective de prévenir et de lutter contre la radicalisation et l’extrémisme violent, l’Association de Formation et d’Appui au Développement (AFAD) a organisé une journée d’échanges sur la question à l’intention des journalistes, avant-hier lundi 18 novembre 2019, à la Maison de partenariat de Bamako. Une quarantaine d’hommes de toute presse confondue ont participé à ladite session de formation.

La crise politico multidimensionnelle que vit le Mali depuis 2012 a entrainé des violences de tout genre dans le pays. Elle a bien profité aux mouvements radicaux extrémistes qui continuent de faire beaucoup de victimes à travers le Mali. Un phénomène malheureusement moins maitrisé et ou l’insuffisance de moyens de prévention et de lutte contre ledit phénomène.

C’est face à ce constat amer que l’Association de Formation et d’Appui au Développement, avec l’appui de son partenaire, FAMOC, a décidé d’impliquer les hommes de médias pour faire bloc contre ce fléau. D’où cette journée d’échanges sur la « radicalisation et l’extrémisme violent ».

L’objectif de cette journée d’échanges, selon les organisateurs, est de renforcer les capacités des agents de la presse afin qu’ils puissent mieux contribuer à la prévention et à la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. Cela, à travers leurs articles produits sur la question.

Au cours de la formation, les échanges ont porté sur les concepts, les causes, les indicateurs de basculement et la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent. Ce qui permettra aux journalistes d’acquérir des connaissances nécessaires sur le domaine afin de de jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre ce mal qui sévit au Mali.

Soulignons que la formation a été animée par M. Ahmed Sékou Diallo, Directeur exécutif de l’Afad. Elle a été suivie par plus quarante journalistes. Elle s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à l’amélioration de la Gouvernance et de la participation citoyenne dans les communes I, II, et III du district de Bamako.

Oumar SANOGO

SourceLe Démocrate

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